Centrafrique : combien sont-ils pour convoiter la gestion de la Primature ?

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Bangui, le 05 février 19

Au moment où les centrafricains sont meurtris dans leurs chairs, il y’a ceux pensent que ce sont les postes politiques qui sont leur priorité. Ils tuent, pillent, volent et violent et calculent d’être nommés dans le gouvernement voire ceux qui veulent absolument, gérer la primature que dirige actuellement le premier ministre Simplice-Mathieu Sarandji.Ceux qui rêvent de cette question, sont à Khartoum pour leur dialogue qui leur est proposé.

En effet, tous les leaders des groupes qui prennent part à ces pourparlers, exigent le départ imminent de Sarandji, la seule option pour eux, de dire adieu aux armes alors que c’est faux !

Comme publié sur la toile de lepotentielcentrafricain.com, les chefs rebelles qui sont partis à Khartoum veulent devenir ministre voire ceux qui rêvent de prendre la place de Sarandji. En premier lieu, on parle de Djono Ahaba le patron de la rébellion de FPRC et actuel ministre de l’Energie qui souhaiterait devenir premier ministre. Selon les nouvelles qui sont parvenues à la Rédaction de lepotentielcentrafricain.com, Djono Ahaba aurait supplié les autres chefs rebelles à soutenir son projet utopique.

Au dernier moment, les chefs rebelles tels que Ali Darassa, Alkatim, Sidiki, Abakar Sabone, Abdoulaye Miskine, Dieudonné Ndomaté, Igor Lamaka, Feissona, Régis Gbenzi, Mme Guetel de la RJ/Bélanga ont, à travers une réunion sécrète, proposent le nom de l’actuel directeur national de la BEAC Ali Chaibou et Moustapha Saboune, un ancien Dg de l’ART sous le régime de la séléka, pour être nommés comme chef du gouvernement au « nom de la paix et la fin de guerre ». Quelle paix !

Dans les coulisses à Bangui, plusieurs personnalités politiques appuient l’idée du départ de Simplice-Mathieu Sarandji afin qu’ils soient consultés pour désigner la personnalité de leur choix. Au niveau international, certaines personnes malintentionnées se proposent déjà à la place de Sarandji.

Mais, nous savons tous que le président Touadéra ne va se laisser conduire par ces brebis galeuses qui veulent gâcher son pouvoir. Le premier ministre Sarandji qui est toujours également catégorique à tous les projets sataniques de ces criminels a du moins une idée de ses détracteurs patentés.

Hervé BINAH, 

 

 

 

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