Centrafrique : Les 07 Départements ministériels sur qui le Président Touadera en est fier de la mise en œuvre de sa vision politique en 2018

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Bangui, le 29 janv. 19

Le temps est pour le relèvement de la RCA avec la posture engagée du Chef de l’Etat qui veut du concret, basé sur le résultat. C’est dans cette optique que votre site préféré « lepotentielcentrafricain.com » a pris le soin de mener profondément une enquête sur les Départements ministériels qui sont distingués à mettre en œuvre la politique du gouvernement, focalisée sur la vision du Président Faustin-Archange Touadéra. Sur la base des actions palpables, quelques Départements ont fait preuve d’une performance sans contestée pour les actions réussies. Ces actes bien appréciés par l’opinion nationale et internationale nous ont conduit à mettre en exergue cette dynamique, efficacité, compétence, concret et pragmatisme dont font preuve les équipes des Départements ministériels ici divulgués. Tout ceci, c’est pour la réussite de la vision du Président de la République selon laquelle, la rupture et la compétence deviennent réalité sous le régime Touadéra. Et pour illustrer cela, cinq ministres sur 34 se démarquent nettement des autres du fait de leur performance. Aux hommes bien nés, la valeur n’attend pas le nombre d’années dit un vieil adage. Voici donc les ministres qui font office des bons élèves à féliciter :

1/Ministère de la Justice et des droits de l’Homme

Le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme Flavien MBATA

L’un des Ministères ayant efficacement contribué au succès du régime actuel de Bangui est incontestablement, celui de la justice que dirige son Excellence Flavien MBATA. Pour s’en rendre compte effectivement des preuves, voici  en quelques lignes les réalisations de ce Ministère, rien que pour l’an 2018.

1/ Etat des lieux

Avant le retour à l’ordre constitutionnel

Le secteur de la justice était l’enfant pauvre de la République. Tous les magistrats étaient concentrés à Bangui, car ne pouvant as se rendre dans l’arrière-pays pour exercer. Tous les tribunaux ou presque étaient détruits. Les infrastructures entièrement détruites car sur 38 prisons que comptait la RCA au soir du coup d’état de 2013, seulement 07 étaient opérationnelles.

Après le retour à l’ordre constitutionnel

Une fois la légalité constitutionnelle retrouvée, les nouvelles autorités se sont mises à l’œuvre de reconstruction de la République Centrafricaine grâce à une volonté farouche et à la coopération bilatérale et multilatérale.

Ainsi, quatre piliers seront affichés pour le ministre de la justice et des droits de l’Homme à savoir : La reprise des activités judiciaires, le renforcement des capacités du personnel et infrastructurel, la lutte contre l’impunité et la réhabilitation des infrastructures détruites pendant les évènements de 2013.

En tout et pour tout, les administrations fonctionnelles avec l’organisation des sessions criminelles à Bouar, Bangui, Berberati  et Bambari encore en préparation. La mise en place  de Cour Pénale Spéciale, la signature des documents de procédures et des preuves promulgués par le Chef de l’Etat en 2018, à cela s’ajoute la construction d’une prison de haute sécurité au PK 25 sur la route de Boali, la mise en place au sein de l’ENAM de l’Institut judiciaire,  la coopération entre la RCA et la CPI au beau fixe comme peut en témoigner l’arrestation de sieurs Patrice Edouard NGAISSONA et ROMBO.

Pour les infrastructures, on peut constater la réhabilitation de la Cour d’Appel de Bangui, le siège de la CPS presque en finition, le nouveau siège de la Cour de Compte bientôt opérationnelle, la réhabilitation du Tribunal Administratif et le Conseil d’Etat ainsi que l’Inspection général des services judiciaires.

Les Surveillants des prisons ont été recrutés et formés, le décret de nomination de deux notaires, la formation continue en droit OHADA en termes de sécurité juridique et judiciaire, l’amélioration du climat des affaires avec l’appui de l’OIF, l’intégration de 19 magistrats en 2018, 27 greffiers, 43 cadres de l’Administration pénitentiaire. Il faut noter aussi la réhabilitation des tribunaux en provinces ainsi que les maisons carcérales, notamment celles de Bouar et Bambari.

Sur le chantier des droits de l’Homme, on peut enregistrer la mise en place de la commission nationale des droits de l’Homme, la création du document de politique sectorielle en matière de santé dans les administrations pénitentiaires.

L’appétit vient en mangeant ! Les perspectives d’avenir sont  réellement alléchantes dans le secteur de la justice. Notons entre autres :

-La loi sur l’aide légale en voie d’adoption à l’Assemblée nationale, la création d’un fonds d’indemnisation des victimes des évènements de Jean Pierre BEMBA, l’informatisation du greffe des registres du commerce et des crédits immobiliers en conformité avec les textes de l’OHADA. La poursuite des sessions criminelles avec des procédures accélérées, l’appui des autres pays francophones  pour la formation et le recyclage des magistrats et autres personnel  de justice.

Il sied aussi de mentionner la création prochaine déjà insérée dans le budget de l’Etat, du poste d’Agent judiciaire. En conclusion, nous pouvons dire sas risque de nous tromper que le secteur de la justice, même si le temps n’a pas été favorable à tous égards, des progrès ont été enregistrés. L’on aperçoit ce jour un total de 546 personnels du ministère de la justice contre 495 en 2017 et 451 en 2016. Dans cet effectif, l’on dénombre aisément les cadre de la magistrature, les cadres de justice (greffiers), les cadres de l’administration pénitentiaires, les cadre de la l’administration générale, les cadres des huissiers de justice.

Même si le secteur de la justice semble jouir d’une bonne santé en cette ère nouvelle, les difficultés sont encore légion et empêchent ce secteur d’aller encore plus efficacement de l’avant comme le veut le patron du département. Les difficultés financières, matérielles et en ressources humaines sont les principales.

2/ MINISTERE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE

COME Hassan, en charge du Commerce et de l’Industrie

Parmi les départements ayant efficacement contribué à asseoir la vision du président de la République, figure celui du Commerce, tenu par le jeune magistrat COME  Hassan. Le Département  du Commerce et de l’Industrie est un Ministère stratégique pour booster l’économie centrafricaine vers un lendemain meilleur.

Avec le retour à l’ordre constitutionnel qui a porté le président Faustin-Archange Touadéra à la tête du pays dont celui-ci a mis à contribution tous fils et filles du pays, ce Département ne fait qu’accomplir la volonté de tous (opérateurs économiques, investisseurs privés, partenaires au développement….) De file à aiguille, les principales réalisations de ce département pour l’année 2018 se présentent comme suit :

  • La promulgation de la nouvelle Charte des Investissements ;
  • L’organisation de l’atelier d’information et de sensibilisation sur la nouvelle Charte avec l’appui financier de la cellule de Gestion des stratégies sectorielle des projets ;
  • L’organisation de l’Atelier de vulgarisation du Code du Commerce de la RCA ;
  • La Validation de l’étude de faisabilité pour la création d’une Agence centrafricaine dd promotion d’investissement et des exportations ;
  • La redynamisation de la coopération bilatérale avec le Maroc dans le domaine industriel ;
  • L’obtention de l’accord de financement additionnel pour la reprise des travaux de la cimenterie de Nzila. Des Accords de financement du genre partenariat public/privé en vue de la réalisation de la zone industrielle du PK26, route de Boali. C’est ainsi que plusieurs programmes ont été lancés dans le cadre du « Programme Infrastructure et Qualité en Afrique Centrale » dont les résultats ont abouti à la certification de trois entreprises nationales (SODECA, EL AKHRAS et NOUVELLE HUSACA) aux normes ISO 22000 et à l’accréditation de deux laboratoires universitaires (LASBAD, LAVOISIER) aux normes ISO 17025.

Il convient de noter également que plusieurs missions de collecte des données sur l’industrie a été menée et les résultats sont satisfaisants. Pour répondre aux besoins de la population, notamment ceux des opérateurs économiques du secteur privé, des contrôles des unités de production locale d’eau en bouteilles et en sachet ont été effectués ; et  la mise à niveau des industries nationales grâce à l’appui de l’ONUDI (Organisation de l’ONU pour le Développement Industriel).

Au niveau du Département du Commerce, des programmes concernant la formation des jeunes centrafricains et consultants nationaux ont été formés et accompagnés en entreprenariat et aux techniques de conditionnement et d’emballages. Plusieurs Accords commerciaux bilatéraux ont été signés à cet effet et des avancées ont été notées dans le processus de partenariat économique dans le cadre du programme de Doha pour le développement à l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce).

Avec la méthode Côme HASSAN, c’est du concret au cours de l’année 2018 où le Guichet de formalités des Entreprises a enregistré la création de plus de 1200 entreprises dont la majorité des capitaux sont détenus par des étrangers. La dotation du GUFE en logo type, l’installation de nouveaux équipements informatiques fournis par l’OHADA afin de connecter la Cour d’Appel de Bangui au GUFE dans le cadre de la publication des décisions de justice et le RCCM.

En cette année de 2019, l’opérationnalisation de la signature du traité de la zone de libre échange continentale Africaine, signé le 30 mars 2018, sera effective. Avec toutes ces réalisations, il faut ajouter le Département participe activement à l’œuvre de rationalisation des projets dans la CEMAC et CEEAC.

Le RCPCA, plan prioritaire en ce moment, n’est pas oublié. Un mémorandum d’accord a été signé le 8 mai 2018 pour appuyer la mise en œuvre des priorités commerciales dont le montant s’élève à plus de trois cent millions de FCFA.

Pour rassurer les partenaires aux efforts déployés par les autorités nationales, la coopération avec l’OMC a été renouvelée et c’est ce qui a permis à la RCA d’être désignée comme Coordonnateur du groupe de pays les moins avancés auprès des institutions internationales à Genève (Suisse).

Au  niveau national également, plusieurs structures ont été appuyées à savoir : l’ORCCPA, ONFR et autres…voilà en quoi nous devrons une reconnaissance méritée au ministre Come HASSAN qui met sa compétence à l’œuvre et ceci pour l’intérêt de la Nation.

3/ / Ministère de l’Urbanisme, de la ville et du logement

Gaby- Francky LEFFA, en charge de l’Urbanisme de la Ville et de l’Habitat

Le Ministre Gaby- Francky LEFFA qui est l’un des mérités du gouvernement Sarandji 2, continue d’accomplir dans la droite ligne, la feuille de route qui lui est confiée par les hautes autorités du pays. Le Département qu’il dirige a engagé plusieurs projets visant à soutenir les populations centrafricaines concernant les besoins en habitat et le développement de nos villes.

Ce ministère s’est également illustré très positivement en cette année 2018 en termes de réalisations. Dans le domaine de logements et habitat sociaux, beaucoup de constructions ont été faites notamment, les 100 logements à Sakai, inaugurés le 30 novembre 2018 par le Président de la République, la construction de 10 logements à Sakpa, pk 16, route de Mbaïki, déjà disponibles, la construction de 500 logements à samba, pk16 route de Mbaïki, encore en cours.

Dans le domaine des édifices publics, on peut noter la construction du Building administratif à Bouar, Sibut, Bossangoa et la réhabilitation de la Mairie de Bouar par l’Union européenne, les travaux d’aménagement au village KPALONGO, pk 14 route de Mbaïki, les travaux d’aménagement dans le 7è arrondissement, à Damara grâce au financement du FAEU.

Dans le domaine des projets urbains, l’on peut citer sans faute noter le projet PADU, fiancé par l’Union européenne,  les travaux de construction du collecteur AVIATION sur le tronçon DEKONGO, fiancé par l’Union européenne, le PRESU, toujours financé par l’Union européenne etc. Sur le plan législatif, le département s’active à soumettre le Code d’urbanisme et de construction en RCA, la loi régissant la promotion immobilière en RCA, la loi cadre relative au Foncier, le code domanial et foncier. Il faut mentionner que ces travaux ont été soutenus sur fonds propres de l’Etat avec l’appui de certaines ONgs internationales  telles que le NRC (Norwegian Refugee Council).

La capitale centrafricaine est plus qu’embellie grâce aux projets des travaux de drainage et de voirie dans certains arrondissements (8e, 5e, 2e, 3e, 6e) et les Communes de Bimbo et Bégoua. Plusieurs avenues de la capitale à savoir celles de Benz-vi, Conjugo, l’Indépendance, Charles de Gaulle et autres artères du Centre-ville. Signalons que tous ces projets ont bénéficié de l’appui technique et financier de l’Union européenne à travers le fonds Békou, l’Agence Française de Développement et autres partenaires tels que : le Royaume du Maroc et le gouvernement chinois dont le ministre LEFFA dispose d’une très bonne relation avec eux au nom du gouvernement centrafricain.

Pour cette année 2019, le Département de l’Urbanisme et de l’Habitat dispose de plusieurs projets à réaliser comme cela est le cas en 2018. Le ministre LEFFA compte réussir la mission qui lui est confiée. Il suffit que cette confiance lui soit toujours placée par le président de la République et le premier ministre, le ministre LEFFA va réussir et atteindra les objectifs escomptés.

4/ Ministère des mines et du pétrole

Léopold MBOLI FRATAN Ministre des Mines et du pétrole

Tenu par l’un des fidèles et disciples de TOUADERA depuis de longues dates, Léopold MBOLI-FATRAN, ce ministre a écrit les plus belles lettres de la RCA en cette année 2018. En effet, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de Relèvement et de la Consolidation de la Paix pour la République Centrafricaine (RCPCA), les secteurs minier et pétrolier ont permis au gouvernement de :

  • Assainir les secteurs indiqués afin de soutenir la baisse de la fraude et augmenter l’accroissement des revenus des acteurs du secteur ;
  • Encourager le partenariat public-privé et privé –privé dans le domaine de la prospection, la recherche et le développement des activités minières et pétrolières.

Pour le secteur minier, on a assisté à une levée de la suspension sur l’exportation des diamants bruts, des efforts considérables ont été déployés. Entre autres, l’on pourra noter la soumission de neuf autres sous-préfectures de la RCA au processus de Kimberley pour devenir conformes en Novembre 2018. La réduction de la taxe à l’exportation sur le diamant  et la baisse de la patente des collecteurs de diamant et Or de 1020000 FCFA à 680.000 FCFA ainsi que celle des artisans miniers de 35.000 FCFA à 20.000 FCFA. Cela démontre suffisamment la volonté du gouvernement de relancer le secteur minier en quête d’actions salvatrices. Il sied de signaler qu’avant les sanctions de Kimberley en 2013, la RCA produisait 350.000 carats.

Aujourd’hui, après la reprises des exportations dans le secteur minier, la RCA a produit et exporté vers le marché international 89190,06 carats rien qu’en 2018.

Même si l’on a constaté  l’arrêt des activités de certains bureaux d’achat tels que SODIAM, BADICA etc. un souffle nouveau est en train de naître dans ce secteur.

Il convient de noter que cette suspension a renfloué la fraude dans le secteur minier et l’effondrement du secteur.

Pour celui est de l’Or centrafricain, la production est passé progressivement 121.000 grammes en 2018. Cette production en hausse fait suite à l’organisation des artisans miniers en coopératives minières et au développement de la mécanisation du sous-secteur.

Dans le secteur pétrolier, on a noté une amélioration du cadre juridique et réglementaire en 2018. Il s’agit notamment de :

-La déclaration de politique nationale du secteur pétrolier ;

– La stratégie de mise en œuvre des secteurs minier et pétrolier. Il faut ajouter à cela la relecture des contrats signés en vue de l’élaboration d’un nouveau contrat type partage de de production pour exportation et l’exploitation pétrolière ;

– La révision du code pétrolier centrafricain qui nécessite une remise à jour au regard des réalités actuelles de la RCA. En Octobre 2018, un cabinet international d’expertise juridique a été recruté grâce à l’appui de la Banque Africaine de Développement. Le but recherché est d’accompagner le gouvernement dans la  relecture des textes du secteur minier.

L’on note aussi un net avancement dans les travaux d’exploitation n du pétrole centrafricain par les sociétés chinoises PTI-IAS et PTIAL. Sur la même lancée le Fonds de soutien à la promotion pétrolière est à pied d’œuvre sur un immeuble de quatre niveaux pour augmenter la capacité d’accueil du ministère.

Dans le cadre de la coopération et de partenariat dans le secteur, la Banque mondiale assiste la RCA financièrement. L’Union européenne a proposé 1500.000 euros comme appui à la traçabilité de la chaine illégale des diamants et Or. L’on note aussi une assistance du gouvernement américain à hauteur de 9800.00dollards US tout comme la Banque Africaine pour le Développement. Il faut mentionner aussi l’appui des gouvernements sud-Africain et chinois relatifs au secteur minier. La MINUSCA aussi a mis la main à la patte pour contribuer à redorer le blason du secteur minier centrafricain.

En conclusion, des défis demeurent encore pour faire du secteur pétrolier et diamantifère, le levier du développement centrafricain. Il s’agit de :

-Valider toute la zone  Ouest conforme à l’exportation dans le processus de Kimberley ;

-Renforcer les capacités de la  police minière par le recrutement, la formation l’équipement et l’appui financier pour juguler l’ampleur de la fraude dans le secteur ;

-Renforcer la coopération régionale pour lutter contre les fraudes et la contrebande des diamants et Or ;

– Moderniser le cadastre minier pour intégrer les zones d’exploitation artisanale ;

-Réaliser les couvertures géophysiques aéroportées du pays afin d’identifier de nouveaux sites d’exploitation minières et pétrolière ;

-Renforcer les dialogues entre toutes les communautés minières et pétrolières afin de consolider l’unité nationale et la cohabitation.

5/ Ministère de la Fonction publique

Jean Louis OPALEGNA Ministre de la Fonction Publique

Axé sur l’assainissement de la gestion de la carrière des fonctionnaires et Agents de l’Etat, la sécurisation des données et la modernisation du système de gestion des fonctionnaires et agents de l’Etat, ce Ministère qui affiche ses empreintes sous la houlette du Ministre Jean louis OPALEGNA, a booster d’un cran l’image du régime actuel en 2018.

Comme principales réalisations du Département  en 2018, on peut noter l’examen d’une vingtaine de textes organiques des départements ministériels, ayant parmi aux départements concernés de se doter des textes organiques nouveaux. Sur le plan gestion de carrière, 5235 dossiers des fonctionnaires ont été examinés dont 927 titularisations, 3772 avancements, 126 reversements, 276 reclassements, 122 bonifications en échelons. Aujourd’hui 5095 dossiers ont été validés par la CPEDE avec la signature des arrêtés y relatifs. Deux arrêtés de mise en retraite couvrant la période du deuxième semestre 2018 ont été signé avec au fond, la sortie de 655 fonctionnaires et agents de l’Etat du système. Pour combler ce vide, 1540 jeunes diplômés ont été intégrés dans la fonction publique.

Il faut noter aussi la mise en marche du nouvel applicatif de gestion intégrée des rémunérations des agents et fonctionnaires de l’Etat(GIRAFE) qui a permis de déceler beaucoup de salaires et indemnités des fonctionnaires de l’Etat indûment versés par le trésor public. L’on notera aussi le dialogue permanent entre le gouvernement et les travailleurs à travers le ministère de la fonction  public avec les partenaires que sont les centrales syndicales.

Au regard de tout ce qui précède, l’on peut sans se tromper que le gouvernement est sur la bonne voie avec les réalisations du ministre Opalegna et que les acteurs et partenaires comprennent la situation du pays et que la sécurité revienne au pays.

Tous ces efforts inlassables du ministre Jean-Louis Opalegna est l’œuvre de toutes les autorités du pays qui s’engagent véritablement pour le relèvement de la RCA en ce premier quinquennat du Président Touadéra. Aujourd’hui, les centrafricains sont très fiers du staff de la Fonction Publique qui est l’œuvre de la reconstruction nationale.

6/ Ministère de la recherche scientifique et de l’innovation Technologique

Ginette AMARA Ministre de la Recherche Scientifique

Comme les autres ministères sélectionnés dans ce travail, le ministère de la recherche scientifique et de l’innovation technologique n’est pas du reste en marge des grandes réalisations en cette année 2018.

 Ses prouesses se sont concentrées sur les ressources humaines, matérielles et financières. Ici, l’on peut noter l’affectation de 10 nouveaux enseignants chercheurs nouvellement intégrés, la consommation du budget a plus de 60 pour cents pour les matériels et fournitures de bureau, la revue en hausse du budget de ce département pour l’année 2019, une augmentation du nombre des laboratoires de recherches etc.

Il faut noter également les autorisations de recherche délivrées par le département à trois enseignants chercheurs. Sur le plan institutionnel, il y a eu le projet de nomination ou confirmation des cadres du ministère et surtout le document de plan stratégique de la politique nationale de la recherche scientifique en cours de validation.

Sur le plan de la coopération interministérielle, des visites de travail ont été menées dans plusieurs institutions nationales et internationales. Le secteur de l’agriculture est le plus visée car  beaucoup d’accords de transfert de compétences pour l’amélioration de ce secteur ont été initiées. Pour tout dire, beaucoup de réalisations ont été soutenues et chapeautées par ce département en cette année 2018.

Il vous souviendra que ce Département qui travaille en commun accord avec plusieurs Institutions du pays voire internationales, engage plusieurs initiatives du genre d’accord, d’élaboration de projets, de coopération entre autres avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’UNESCO, l’OAPI,  BIVAC et autres représentations internationales…c’est pour dire que le Département de la recherche scientifique et de l’innovation technologique engage plusieurs initiatives pour le relèvement du pays conformément au plan du RCPCA.

Ces projets très promettant pour l’avenir du pays concernent le CURDHACA, le CERPHAMETA, CERA, LASBAD, le LAC le CRDHGD, le CRM, le LASEP, le LHL, le LABAAD, le LASBAD, le LBVF, LAARSEN y compris les associations et groupements nationaux qui mettent en place des projets d’innovation dans le cadre scientifique. C’est pour dire que, la ministre Ginette Amara et ses collaborateurs se mettent véritablement dans la droite ligne de la mise en œuvre de la politique du Président de la République, notamment la vision du Chef de l’Etat Faustin-Archange Touadéra et de son gouvernement que dirige Simplice Mathieu Sarandji.

En tout, ce Département met un accent particulier sur les investigations et la valorisation des actions entrepreneuriales des innovations et créations technologiques, en recherchant même les financements en vue du développement de la RCA.

7/ Ministère de l’Agriculture et du développement rural

Honoré FEÏZOURE, en charge de l’Agriculture et du Développement Rural

Honoré FEIZOURE, le ministre de l’agriculture et du développement du monde rural n’est pas resté à l’écart de ceux qui ont poussé d’un cran la lettre de mission du premier ministre, chef du gouvernement. Beaucoup de projets ont vu le jour en cette année 2018 dans le domaine agricole. Ceci, grâce a une coopération entre le département et les partenaires tels que : BAD, BADEA, FIDA etc.

La mécanisation de l’agriculture est restée au centre des préoccupations des  actions du ministre. Sur le plan institutionnel, on peut  noter entre autres : la révision des statuts de l’ACDA, de l’ORCCPA, la réforme de la chambre de l’agriculture etc. Sur le plan opérationnel, on note l’exécution de quatre projets par l’ONG WWH et la FAO. Ces multiples projets ont pour but de booster le secteur agricole étant donné que la RCA est un pays a vocation agricole.

Il suffit de voir comment les choses évoluent au niveau du Département de l’Agriculture et du Développement rural. Vous pouvez constater qu’il y’a une nette amélioration en ce qui concerne le renforcement des infrastructures et autres matériels de travail. Tout ceci, c’est pour contribuer au développement du pays à travers le processus de la réforme du Fonds de développement agropastoral sur financement de la Banque Mondiale.

Au niveau du Département de l’Agriculture et du Développement rural, c’est l’espoir en vue d’abréger les souffrances du peuple centrafricain, notamment la jeunesse qui va se prendre en charge à travers les projets d’entrepreunariat.

Et donc, pour améliorer l’environnement des affaires dans le secteur agricole en vue de permettre l’attractivité des partenaires au développement, disant les investisseurs, plusieurs lois ont été soumises à l’Assemblée Nationale dont d’autres ont été adoptées pour leur mise en œuvre. Et bien évidemment, c’est ce qui se fait en ce moment au niveau du Département qui est pied d’œuvre du travail. En 2018 s’il faut le rappeler, plusieurs projets ont été réalisés, notamment dans le cadre du Plan national de relèvement et de consolidation de paix en Centrafrique (RCPCA) ; le soutien à la résilience de la production dans certaines préfectures du pays (l’Ombella M’poko, la Nana-Mambéré, l’Ouham, la Kémo et la Mambéré Kadeï). Il faut ajouter là également que plusieurs projets ont été mis en œuvre dans le cadre du partenariat avec la FAO et autres structures nationales telles que : l’ICRA, l’ISDR, sans oublier les partenaires internationaux qui sont toujours prêts à tendre la main au Département de par les bonnes initiatives du ministre Honoré Feïzouré.

Pour les perspectives pour cette année 2019, les choses sont claires. Le Département a d’ailleurs déjà élaboré plusieurs projets avec la mise à contribution bien entendu, des partenaires financiers, la Loi d’orientation agricole, le document de politique nationale agricole, la stratégie de développement rural et de la sécurité alimentaire voire la nouvelle feuille de route de relance agricole.

Ces initiatives visent non seulement la vision politique du gouvernement, mais surtout met l’accent sur l’entreprenariat agricole sur toute l’étendue du territoire national.

C’est sur ce que nous ne pouvons qu’encourager les ministres ici cités pour leurs efforts et qu’ils continuent toujours dans cet élan bien apprécié par l’opinion nationale et internationale en vue du développement de la RCA, surtout la paix, la sécurité et la cohésion sociale qui sont les prioritaires de l’heure.

Hervé BINAH,

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