Centrafrique : Après la visite de Macron chez Deby, la seleka devient un chien errant à la frontière Centrafrique/Tchad

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Bangui, le 08 janv.-19

Décidément, tout porte à croire, aujourd’hui que, la Séléka n’a pas de vision politique. Cette coalition rebelle fonctionne à base des opinions diverses sur fond de violence inouïs. Le tout couronné par la haine et la nostalgie d’un échec du pouvoir, doublé d’une incompétence notoire de gestion de la chose publique.  Une situation qui est à l’origine de la perte du pouvoir le 10 janvier 2014.Car poussée par une fièvre hémorragique de la population centrafricaine exaspérée par les crimes odieux volontairement orchestrés par ces arsouilles. Une situation exploitée par des paires de la CEEAC pour les congédier de la RCA.

A fortiori, Cette perte de pouvoir de 10 mois d’exercice de la fonction suprême de l’Etat, n’a pas toujours plus à ce mouvement rebelle. Ainsi, il voit dans la violence le moyen le plus efficace pour reprendre le pouvoir perdu, ne sachant pas que la situation a lamentablement changé. Et que, cela est à l’antipode des intérêts du peuple qui cherche vaille que vaille à remettre le pays sur les rails.

La Séleka hier au pouvoir, la Séléka aujourd’hui. C’est comme s’il n y a pas une autre chanson ou un refrain à entonner dans ce pays. Bien que depuis leur privation du pouvoir, ce mouvement de malheur s’est transformé en chien errant, tout simplement par manque de vision politique proprement dite. Ce qui a donc causé leur départ du pouvoir durement acquis après plusieurs mois de maquis. Alors que, les sages ont tendance à dire que l’homme se reconstruit dans la vie à base de ces erreurs du passé.  Cette séleka doit se voir dans le miroir.

A contrario, cette bande refuse malheureusement de concevoir cette maxime, pouvant la remettre sur le droit chemin, au lieu de penser à la reconquête du pouvoir et préfère la voie de la division, de la violence et de la duplicité.

Ces damnés de la Séleka veulent toujours jouer au paradoxe de l’arroseur arrosé ne sachant pas que l’heure n’est plus aux chantages, le peuple en a beaucoup vécu.

Les centrafricains étant à la recherche de la paix, qui est l’unique voie à toute aspiration en terme de développement humain ont finalement accepté de boire la coupe qui leur a été imposée depuis l’extérieur, c’est-à-dire le dialogue piloté par l’Union africaine. Ceci dans l’objectif d’amnistier ces marchands de la mort afin que les vérités sur la crise centrafricaine soient enterrées.

Aujourd’hui est tout à fait étrange. L’on s’interroge de savoir A quel jeu se livre la Séléka ? Du moment où les représentants de ces groupes rebelles, malgré les mains tendues du président Touadera continuent de couler le sang des innocents.

De ce fait, l’on comprend très vite que l’occupation de certaine zone netre autres : Ndélé, Birao, Kaga-Bandoro,Bria, Mbrès,Bambari, Batangafo, Alindao, Yppi, Bakouma …) par ce mouvement de malheur qui est la Séleka sur fond de violence dans l’arrière-pays  n’est que la surenchère pour revenir au pouvoir par la force, mais dommage ! Puisqu’il est souvent dit : «  L’homme prudent voit le mal de loin ». Alors, il est du devoir de nos autorités et des forces internationales de s’y engager davantage.

Il faut bien le rappeler que, depuis l’indépendance de ce pays en 1960, il y a eu déjà cinq coups d’Etat réussi dont le dernier est celui de mars 2013. Selon les observateurs de la politique centrafricaines qui affirment souvent que : «  Il ne faut pas chercher du midi à 14 heures. Tous les coups de force en RCA, n’étaient que l’œuvre de la France ». Voilà cette puissance malgré tout continue de chercher les voies et moyens pour mettre encore la RCA dans le Chaos et le déclic. Alors que, ce pays a tant souffert et continue de souffrir des affres d’un conflit intercommunautaire et d’une manipulation politico politicienne résultant des intérêts politiques inavouables.

D’emblée, lorsque cette coalition rebelle, la séleka avait pris la reine du pouvoir, elle était donc incapable de restaurer la sécurité chanter au bout des lèvres. Elle ne tiendra seulement que dix mois à la tête du pays. Bien que divisé, mais elle a conservé ces capacités de nuisance puisqu’elle continue d’être soutenu par les mains invisibles dont la France disons-le sans vergogne. Et de surcroît l’armée nationale reste clouée par un soit disant embargo.

Dans quel pays, les hors la loi continuent de s’imposer sur la logique de la République ? Une question qui mérite d’être posée à la France qui soit disant est garant de droit de l’homme. Alors que les autorités du pays sont démocratiquement élu et de surcroît par la voie du peuple souverain, en tout cas.

La Centrafrique n’est plus loin du bout du tunnel. La déception qui avait gagné du terrain et qui caresserait les esprits est en train d’être dégagé. Après tous, force est de dire que l’heure est au réveille  de tous.

Herman THEMONA,

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