Centrafrique : Avec la nomination du nouveau Secrétait des Nations-Unies la Minusca doit vraiment réviser sa stratégie

0

Bangui, le 24 décembre 18

 Décidément, depuis 15 septembre 2015, les années se sont déjà passées. Lesquelles années où les centrafricains ont assisté avec joie au transfert sans heurt de la responsabilité de la Dame MISCA à la spectatrice MINUSCA, de surcroît avec plusieurs missions bien définies selon une panoplie de résolutions adoptées par le conseil de sécurité de l’ONU à New-York. Mais force est de constater que ces résolutions ne sont que morales à la lumière de ce qui est prévu. L’espérance du peuple centrafricain est au comble du désespoir au vu de la réaction de ces forces qui restent stupéfaits sur le terrain. Ce qui pousse le peuple meurtri à s’interroger s’il s’agit des anges gardiens ou des spectatrices dans un stade de foot ou du Rugby ?

La volonté de la communauté internationale d’accompagner la République Centrafricaine à la quête de la paix tant perdue et de la réconciliation nationale est incertaine. A travers, une panoplie de résolution, le conseil de sécurité de l’ONU dominé par les cinq grandes puissances alliées (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne et la France). Elles ont décidé en synergie de renforcer la dame MISCA par une force de maintien de la guerre et de l’insécurité plus large actuellement composé de 12 000 hommes militaires et spectateurs et 1 800 policiers en assistanat.

Alors que, cette résolution avait autorisé la Minusca à utiliser tous les moyens appropriés et nécessaires pour accomplir cette lourde mission qui est axée sur plusieurs tâche. Mais nous allons nous appesantir sur la protection des civiles qui demeure le maillon crucial de la mission.

Cette tâche bien précise donne lieu « à la protection sans préjudice  de la population au risque d’atteinte à l’intégrité physique, dans les limites de ses moyens et de ses zones de déploiement, notamment par le biais des patrouilles  actives et non passives, Assurer une protection pertinente des femmes et des enfants, qui constituent des groupes vulnérables, Recenser les menaces et les attaques contre la population civile, en entretenant des contacts réguliers avec elle et en collaborant étroitement avec les organismes humanitaires de défense des droits de l’hommes, Définir, Exploiter et Mettre en œuvre leurs arsenaux pour la réussite de cette mission au nom de la paix et pour l’éloge des Nations-Unies ». Mais, où en sommes-nous ?

Les centrafricains lambdas, au départ croyaient à une fin de leur malheur ou le terminus des malheureuses mésaventures de la RCA et du peuple centrafricain fatigué par les endurances forcés et des marathons.  Sachant bien que l’applicabilité de ces textes reste un problème «  ce sont les jeux des grandes puissances » depuis la Société des Nations (SDN) depuis 1945 suite à la grande guerre  mondiale. Cette organisation devenu par la suite Nations-Unies.

C’est dans cette optique qu’avait soutenue un analyste contemporain qui aurait extrait du texte secret de cette grande instituions que : « les casques bleus des nations Unies sont nos instruments, nous devons les utiliser contre nos ennemies et pour la domination des pays du tiers monde ».

Les élites de cette grande institution internationale  avait plusieurs fois renforcé l’espérance des centrafricains. Puisqu’ils ont plusieurs fois martelé haut et fort : «  Les centrafricains, vous n’êtes pas seuls, vous pouvez espérer » malheureusement, cette espérance depuis 2014 s’est transformer en désespoir et déception.

Cette crise interminable a fait son lit et continue de perdurer sous la barbe de ces forces onusiennes, les casques bleus et de leur commandements qui ne font que circuler dans des gros voitures luxueuses et assistent sans gènes aux massacres et à l’enterrement des centrafricains.

Mais, c’est avec amertume que les centrafricains constatent que l’avenir de leur pays est hypothétique et est en train de se compromettre dangereusement. Il est donc normal, puisque ce n’est pas pour une première fois que les casques bleus ont échoué et n’ont jamais et au grand jamais réussi dans leurs innombrables  missions à travers le monde. En Somali (MISOM plus de 20 ans), en RD Congo (MINUSCO plus de 15 ans) au Mali (MINUSMA plus de 5 ans), au Soudan du Nord (MINUSON 20 ans) etc…

Ces différentes mission ont toujours été accusée de passives et d’être de connivence avec les groupes armés ennemis du pouvoir en place et envenime la situation sécuritaire pour en tirer profit et exploiter les matières première du pays en question  ou sont déployés ces spectateurs bref ! L’expérience aurait démontré que les casques bleus n’ont jamais réussi en dépit de leurs armements et leurs arsenaux « une armada de guerre » qui fait peur et trembler une personne jusqu’aux os.

Il faut comprendre que la sécurisation de la RCA se serait d’abord les centrafricains eux-mêmes et non les casques bleus de la MINUSCA que beaucoup le pense. Car, ils sont là pour accompagner la RCA, et l’effort du peuple qui croupi dans la disette. Notons que, l’inefficacité et l’échec de la société des Nations (SDN) pour arrêter la montée en puissance du Nazisme hitlérien(le Führer)  entre 1939-1945 était la cause de l’effondrement du monde avec tous ces corollaires.

En d’autre terme l’échec des Nations-Unies à travers leurs innombrables missions de maintien de la paix dans le monde pourraient conduire certainement un jour le monde à vivre une 3ème catastrophe mondiale. En toute vraisemblance et évitons d’être sujet au pessimisme, mais la réalité sur le terrain le prouve et est en train de se démontrer que le monde va actuellement vers la dérive mondiale.

Hervé BINAH,

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.