CENTRAFRIQUE : QUAND DES PRETENDUS OPPOSANTS EN QUETE DE GLORIOLE S’AGITENT CONTRE LE REGIME DE TOUADERA

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Bangui, le 27 nov. 18

De mémoire des Centrafricains, les partis d’opposition en Centrafrique n’ont jamais joué leur rôle à savoir, animer la vie politique nationale. En temps normal, ils sont malheureusement quasi-inexistants. Ceux-ci n’existent qu’à l’approche des élections et ou certains foras qu’ils espèrent, déboucher sur un quelconque gouvernement de large ouverture ou d’union nationale afin d’espérer bénéficier de certains maroquins.  C’est le cas de le dire pour l’actuelle race d’opposants de pacotille qui ne cessent de s’agiter ces temps derniers.

Il est de notoriété publique que les partis politiques en République centrafricaine méconnaissent allègrement leur mission qui est celle de la conquête et l’exercice du pouvoir de l’Etat.  Certains patrons de ces formations politiques qui ne se résument qu’à leur famille biologique sans aucune assise nationale, utilisent celles-ci comme de fonds de commerce. Comme dans l’antichambre du gouvernement, ils multiplient les manœuvres et bassesses en vue d’une probable entrée dans le gouvernement pour être à la mangeoire. C’est bien le cas de le dire pour cette groupuscule des opposants en mal de posture au régime du Président Faustin Archange Touadera.

Composés à majorité des « politicards » dont l’image a été  ternie du fait de leurs accointances aux bourreaux du peuple centrafricain, ils ont été rejetés par le vote sanction lors de la présidentielle ayant conduit à l’élection de Touadera à la magistrature suprême de l’Etat.

Prenant ce rejet comme un affront, ils ont ruminé leur rancœur contre le régime de Touadera qu’ils considèrent comme un frein à leur émergence. D’où cette animosité vis-à-vis de l’actuel régime. Connus par leur propension à ne pratiquer que la politique de tube digestif, ces « ventriotes » multiplient des coups foireux afin de mettre en péril la gouvernance de Touadera très appréciée des Centrafricains.

Il va sans dire que cette opposition composée des arrivistes et des parvenus visiblement dans la léthargie, reste encline aux actions subversives contre le pouvoir de l’Etat comme en témoignent leurs dires lors de leur fameuse conférence de presse organisée après celle des leaders religieux.

Dépourvus des propositions constructives, ils n’ont que pour principale revendication la tenue urgente « du dialogue politique inclusif avec toutes les forces vives de la nation » ; drôle de revendication afin de réclamer comme d’habitude des portefeuilles ministérielles. Pathétique !

Alors la démocratie est claire, celui qui gagne les élections ne peut que diriger avec les siens. Ainsi pour quelle raison voudraient-ils cogérer avec l’actuel régime d’autant plus qu’ils n’ont pas gagné les élections, ni ne sont pas alliés au régime Touadera ?

L’opposition démocratique n’est pas de la pagaille, mais pourquoi réclamer la tenue « d’une opération ville morte » alors que celle-ci pourrait avoir des incidences sur l’économie nationale ? Si l’on prétend être républicain, on ne peut que poser des actes qui vont dans la bonne marche de la République. Et surtout que la fête nationale représente pour les Centrafricains une journée historique.

Autant dire que ces opposants ne sont pour la plupart que des ennemis des Centrafricains, ceux-là qui se sont alliés avec les criminels de la Seleka pour massacrer le peuple centrafricain dans un passé récent.

Pourquoi exiger « la démission du gouvernement Sarandji » alors que le peuple à travers ses représentants accorde toujours sa confiance à ce gouvernement qui répond à ses attentes ? Voilà ceux qui prétendent conduire la destinée du peuple centrafricain mais qui, paradoxalement vont à contre-courant des attentes de celui-ci.

Il est clairement établi que ces piètres opposants, visiblement guidés par leurs intérêts sordides n’entendent pas mettre au-dessus de tout, l’intérêt du peuple centrafricain qui apprécie à sa juste valeur la gouvernance de Touadera.

D’ailleurs c’est secret de polichinelle que le gouvernement Sarandji est le seul dans l’histoire de la République centrafricaine qui a pu révolutionner la conscience nationale contrairement aux précédents dont la plupart des membres se comportent comme des valets de certaines puissances extérieures.

Au demeurant, il y a lieu de dire que ces opposants dévergondés à l’affût de gains faciles ont oublié que l’on assiste à un réveil de la conscience nationale. Et que le Centrafricain d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier qui se laissent facilement manipuler. Mais celui entend à ce que cette race d’opposants aux mains souillés puisse répondre de leurs actes devant le tribunal de l’histoire.

Herman THEMONA,

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