Centrafrique : L’heure de la bonne gouvernance a sonné avec le Président Faustin Archange TOUADERA

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Bangui, le 04 sept.-18

L’accession à la magistrature suprême de l’Etat du Professeur Faustin Archange Touadera en 2016, avait suscité plein d’espoir et continue de faire croire à beaucoup de centrafricain au moins les prémices de la vraie renaissance de la République Centrafricaine à travers une politique.

Il se peut qu’un Président de la République soit toujours porteur d’une vision noble pour son peuple et doit savoir  toujours compter sur les bras long ou court de ses dignes compatriotes pour l’accompagner dans la mise en œuvre de cette vision. C’est pourquoi, il doit s’appuyer sur une équipe que l’on appelle pudiquement Gouvernement. Le Gouvernement à son tour s’appuie sur des hommes et des femmes qui partagent la même vision que le commandant en chef qui veille sur chaque axe, chaque stratégie, chaque programme pour le plus grand profit de ce qu’on appelle intérêt supérieur ou général.

De tout ce qui précède, l’on doit retenir une chose, le bien-être du peuple centrafricain. Et la fin de son mandat, il se retrouve seul dans cet exercice de redevabilité envers son peuple. Entre temps, les ripoux et les profito-situationnistes sont aux aguets pour rebondir tant mieux si celui-là réussit et perd.

Cependant, dans la foulée de sa victoire à la présidentielle, le locataire du Palais de la Renaissance a cru devoir lancer son projet de société avec ce qu’on appelle dans le pays les forces vives de la nation qui n’est autre chose que la sommation des forces politiques de la majorité, des groupes armés, de la société civile, des anciens candidats à la présidentielle reconvertis hâtivement pour garder le train de vie. Dans ce méli-mélo inextricable, le peuple pour lequel tous ou presque se prononcent pour agir dans son intérêt et pour son intérêt  se perd en conjecture.

Pour preuve, dans ce Gouvernement où le Président de la République a cru réunir toutes les sensibilités pour l’appuyer dans cette période post-conflit de relèvement avant de tendre vers le développement, les uns et les autres se croient dans un régime classique où on peut se permettre de détruire l’Etat du haut en bas.

Des centrafricains et des centrafricaines qui sont parfois proposés par leurs entités respectives et nommés à de hautes fonctions ministérielles ne savent pas pourquoi ils sont là et n’ont pas autre chose de plus pressé que de chercher à déstabiliser l’administration qui, pourtant est l’instrument de relèvement socio-économique.

Pourtant, dans le pays, il ne manque pas de hauts cadres de l’administration, formés et expérimentés, capables de réfléchir et de proposer des stratégies, des plans pour le relèvement du pays. Encore faut-il que ceux qui animent l’impulsion des Départements soient à mesure de comprendre et de porter les idées qui s’alignent sur la vision du Président de la République.

Au lieu de se mettre à l’école, lorsque l’on est à la tête des Départements ministériels, nombreux sont ceux qui sombrent dans une bouffonnerie sans pareille en cachant leur incompétence dans le développement des conflits interpersonnels avec leurs plus proches collaborateurs en s’appuyant bien entendu sur certains mauvais grains des Départements qui ont la même vision de détruire et de régler des petits comptes.

Le tandem Touadera-Sarandji est imprévisible. A cette allure le centrafricain qui parle tout bas s’interroge sur le point d’atterrissage, brutal ou en douceur des uns ou des autres. En attendant chacun s’accroche, cherche à plaire pour profiter des rayons du soleil. Mais qu’adviendra-il quand ils ne peuvent plus supporter ses rayons qui deviennent de plus en plus chaud.

Bienvenu ANDALLA,

 

 

 

 

 

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