Centrafrique : Calvaire des Hommes de santé à dans les zones occupées avec une perte de 5 personnels soignants à Alindao

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Bangui, le 02 aout 18

Le  mardi 31 Juillet 2018 s’est tenu dans la salle des Opérations d’Urgences de Santé Publique (COUSP), une séance de travail, et  cette rencontre s’est déroulée sous la présidence du  Dr Pierre SOMSE Ministre de la Santé Publique et de la Population.

L’objet de cette réunion qui s’est déployée également en présence des professionnels des médias, était de faire le point de la situation des Médecins en service dans les Formations sanitaires (FOSA) zones à haut risques sous le contrôle des groupes armés du pays.

Aussi, l’occasion a permis aux Médecins en activité dans les Formations Sanitaire d’Alindao Préfecture de la Basse-Kotto, et ceux de la Vakaga, et  tant d’autres de partager leurs expériences dans le domaine de prestation de service sanitaire auprès des populations vulnérable du pays en proie aux exactions des groupes armés de l’UPC d’Ali DARRASS FPRC de Nourredine ADAM et Abdoulaye HISSEN  et  MPC du redoutable ALKHATIM.

Il faudrait préciser qu’au cours de cette rencontre de travail, plusieurs Médecins ont état des difficultés qu’ils sont constamment exposés. Le moins que l’on puisse dire est que, le témoignage le plus pathétique est celui qui a été partagé par le Docteur Régis MARADA, Médecin Chef de l’Hôpital du district sanitaire d’Alindao qui se trouve dans la préfecture de la Basse-Kotto. Il ressort selon l’intervenant que ce district sanitaire du pays a déjà perdu au cours de cette année 2018 cinq (5) personnels de santé dont trois secouristes.

Ce dernier a en conséquence  révélé que les corps de ces Agents de santé ont  été retrouvés entièrement mutilés dans des conditions inhumaines. Il en est de même du Docteur  MADJI  qui a pris la parole en sa qualité de Médecin Chef du district sanitaire de la Vakaga avec résidence à Ndélé.

Ce Médecin praticien n’a pas manqué de tabler sur les maux qui font obstacle a l’éclosion de la prise en charge des malades entre autres l’insuffisance du personnel qualifiés et l’épineux problèmes de collaboration entre les éléments des groupe armés  qui contrôlent la quasi-totalité des localités de cette préfecture du pays.  Partant de ces constats acerbe, le Ministre de la Santé Publique et de la population a saisi l’opportunité en vue de lancer un vibrant appel aux responsables des groupes armés qui selon lui  « doivent  libérer la santé pour que les soins de qualités puissent être administrés aux patients. »

L’on se souviendra que pour  l’heure, 12 Préfectures de la RCA sont sous la coupe réglée des groupes armés et des populations sont en otage sous la barbe des forces de la MINUSCA.

Jacques KOSSINGOU,

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