Bambari : Quand les Forces spéciales portugaises massacrent les éléments séléka de l’UPC

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Bangui, le 01 juin 18

Face à la récidiviste violente attaque lancée dans la journée de mercredi dernier 30 mai 2018 par les éléments séléka de l’UPC d’Ali NDARRASSA contre la gendarmerie de Bambari et le site des déplacés qui se juste à côté, les Forces spéciales portugaises de la Minusca ont réagi promptement et énergiquement pour éviter de nouvelles tueries macabres des populations civiles de cette ville.

Suite à l’intervention énergique des éléments portugais, l’on apprend que l’UPC a plus d’une quinzaine d’assaillants UPC ont perdu la vie et que les corps ont été enlevés et enterrés aux premières heures de la matinée d’hier jeudi 31 mai 2018.

Furieux de cette lourde perte dans leurs rangs, les éléments UPC ont décidé de passer de nouveau à l’assaut mais selon des sources proches de ces semeurs de la mort ce sont leurs chefs communautaires qui les ont dissuadés de ne pas agir car, ils allaient cette fois-ci s’exposer à la foudre des Forces spéciales portugaises qui disposent d’une nette supériorité militaire.

En effet, les événements de Bambari qui ont débuté le 14 mai dernier par l’assassinat de deux sujets peulhs par des inconnus et qui ont donné l’occasion aux mercenaires de l’UPC d’Ali NDARASSA de s’attaquer violemment aux populations civiles et aux structures administratives publiques et privées locales, ont donné un lourd bilan qui reste encore jusqu’à ce jour provisoire du fait que la tension est toujours perceptible dans cette ville. L’on compte environ une quarantaine de morts, de nombreuses personnes blessées, des centaines de déplacés, des locaux administratifs et des humanitaires pillés et saccagés…

Au lendemain de cette armée des mercenaires séléka, la Minusca qui a ce devoir de protéger les populations civiles et de faire respecter à tous les groupes armés et autres détenteurs illégaux d’armes la décision de l’ONU qui avait déclaré Bambari « ville sans armes », s’est malheureusement contentée de dire à ceux qui veulent l’entendre et lui croire que la situation à Bambari est sous contrôle alors que les réalités à ce jour sont tout le contraire.

A l’heure actuelle, les éléments séléka de l’UPC qui ont reçu des renforts en hommes et en matériels militaires occupent toujours une bonne partie de la ville tandis que les quartiers habités par les non musulmans se sont vus vidés de leurs habitants qui ont fui pour trouver refuge sur les sites des déplacés.

L’on apprend également que la hiérarchie de la Minusca de Bambari est en pourparlers avec les chefs de l’UPC dans le but de les convaincre à libérer la ville. Mais déjà cette démarche de la Minusca ne tient pas debout car elle devrait seulement sommer l’UPC de déguerpir la ville de Bambari dans quelques heures au cas contraire, la Minusca va recourir à la force pour la bouter dehors et ce conformément à la décision de Bambari « ville sans armes ».

Et c’est cette formule de l’usage de la force qui marche face aux récidivistes groupes armés qui tentent de fouler aux pieds l’autorité de l’Etat et les mesures des Nations unies. Pour preuve les Forces spéciales portugaises viennent de prouver que seule la force reste l’ultime solution pour faire entendre raison aux groupes armés réfractaires qui brillent uniquement par les tueries des populations civiles et le pillage des ressources naturelles du pays.

C’est ici le lieu de dire aux autorités nationales et à la Minusca de doubler de vigilance et de renforcer leurs positions dans la ville de Bambari pour parer à toute éventualité de représailles des hommes de l’UPC sur les populations civiles de cette localité.

Herman THEMONA,

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