RCA/SECURITE : Quand les FACA tracent la « Ligne Rouge » à Dékoa

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Bangui, le 23 avril 18

 Face  aux agitations de certaines fractions Séléka dont celle du trouble fête et assoiffé du pouvoir Abdoulaye HISSEN qui rêve chaque nuit à marcher sur Bangui, les Forces Armées Centrafricaines (FACA) ont décidé de prendre leurs responsabilités pour se positionner dans la ville de Dékoa où la ligne rouge est désormais tracée.

 Contrairement à cette fameuse et semblant   de ligne rouge qui était fixée par les forces de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) en 2013 où les rebelles de la coalition séléka étaient venue franchir sans aucune difficulté pour chasser du pouvoir le président François Bozizé, cette fois-ci il s’agit bel et bien d’une vraie « Ligne rouge » qui protéger par les FACA qui ont reçu une double formation avec l’EUTEM et les forces russes qui ont mis à leur disposition des armes appropriées pour parer à toute éventualité.

Tout ceci sous-entend que les autorités nationales ont pris conscience du danger qui guette la République suite aux agitations des ex-séléka qui se sont récemment regroupés dans la ville de Kaga-Bandoro dans le seul but de marcher sur Bangui. Mais faute de consensus, seul l’assoiffé de pouvoir Abdoulaye Hissen a pris la décision de marcher sur Bangui avec ses quelques mercenaires soudanais et tchadiens. Ce pendant ces criminels ont été stoppés nette dans leur marche à deux (2) KM de la ville de Bandoro par les éléments Minusca du contingent burundais.

L’on apprend aussi que les FACA sont positionnées dans la ville de Sibut afin de contrôler les deux axes qui mènent à Bambari et Kaga-Bandoro.

Cette montée en puissance des FACA commence à rassurer les populations des localités de l’intérieur du pays où sont redéployés ces soldats centrafricains.

Cosmos,

2 Commentaires

  1. IL est evident que le soleil des enfants vrais Centrafricains se leve et se positionne dans l objectivite des faits. Vive Les vrais freres et amis de la RCA.

  2. Ligne rouge ne suffit plus…qu’ils aillent au combat ! Mais il faut un Chef des Armées qui assume le combat et non qui joue au pasteur appeuré depuis 2 ans. Caressant les criminels et autres subversifs et s’en prenant à tous ceux qui osent les critiques des populations. Pourquoi nos institutions ne lancent elles pas des mandats d’arret Internationaux contre tous ces criminels connus ? Pourquoi ? Pourquoi ?

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