Centrafrique : L’an deux du président Touadéra, Album des dix ministres acteurs du succès

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Bangui, le 09 avril 18

 L’on ne le dira jamais assez : la paix, la quiétude, le développement reviennent doucement mais surement en RCA .Tout cela est l’œuvre d’un homme, le professeur Faustin Archange TOUADERA, appuyé par dix disciples qui ont compris très tôt l’intérêt de la mission républicaine pour laquelle la patrie les a appelés.

En effet, le 30 Mars 2018 dernier, le Président de la République Faustin Archange Touadéra, a totalisé deux années d’exercice du  pouvoir à la tête de l’Etat centrafricain. Ainsi il a  présenté le bilan de ces deux ans au peuple Centrafricain  qui lui a fait confiance pour conduire à sa destinée.

Et puisque les résultats des réalisations de tout Chef d’Etat sont beaucoup plus basés sur les actions concrètes du Gouvernement, le potentiel s’est investi à dénicher les ministres acteurs potentiels de ce succès fulgurant.

 Ainsi 10 Ministres sur les 17  anciens qui totalisent deux années au Gouvernement, ont été identifiés comme des réels acteurs de ce succès made in Touadéra. Il s’agit là de ces ministres qui ont positivement et activement contribué au succès de l’An 2 du Professeur Faustin Archange TOUADERA. Ceci étant, on retrouve ci-dessous par ordre de mérite et ce, à la lumière des résultats obtenus, les 10 apôtres  qui ont marqué des points considérables durant leur exercice en deux ans auprès du maitre Touadéra.

Simplice Mathieu SARANDJI Prémier Ministre Chef du Gouvernement

De prime à bord, le journal en ligne le potentiel tient à tirer son chapeau au premier ministre Mathieu simplice SARANDJI pour la prouesse dont il a fait preuve à la tête du gouvernement de l’ère Touadéra .Mention TRES BIEN à cet universitaire qui, contre vents et marrées, a su donné une orientation de progrès à l’ensemble de son gouvernement. Tout comme il est tout a fait autorisé d’affecter une mention Bien aux dix personnalités gouvernementales retenues dans le cadre de cet album.

1-Ministre Félix MOLOUA, du Plan et de la Coopération Internationale

  • Ministre Félix MOLOUA, du Plan et de la Coopération Internationale

Ce n’est un secret pour personne de savoir que c’est grâce à la compétence et aux qualités professionnelles de ce grand commis de l’Etat que la République Centrafricaine a, pour la première fois, décroché un financement de plus de 1000 milliards de francs CFA et ce, à travers le Document du RCPCA qui avait reçu en 2016, l’approbation des partenaires financiers de la RCA lors de la Table de Bruxelles.
Depuis, le cadre institutionnel de supervision, de coordination et du suivi de la mise en œuvre du RCPCA et du Cadre d’Engagement Mutuel entre la communauté internationale et la RCA, notamment le Comité d’orientation, le Comité Directeur Conjoint doté d’un Secrétariat Permanent ainsi que le comité interministériel du suivi RCPCA sont créés et rendus opérationnels en 2017.
La tenue de la première revue annuelle de RCPCA le 12 décembre 2017 a permis de présenter l’état d’avancement de mise en œuvre du CEM-RCA et l’impact de cette mise en œuvre est illustré par une mobilisation de ressources pour le financement de 340 projets identifiés et mis à la disposition de Partenaires Techniques et Financiers selon les trois(3) piliers de la vision du Gouvernement, un décaissement global de plus de 138 milliards de FCFA ou plus de 240 millions de dollars US.
C’est ainsi qu’au 30 novembre 2017, un total de soixante-trois (63) projets a été inventorié et sont en cours d’exécution. Les budgets approuvés pour ces projets s’élèvent à environ 50 millions de dollars US répartis dans les différents secteurs.

Aussi, le Ministre MOLOUA est très apprécié par les partenaires traditionnels de la RCA tels que le FMI, la Banque Mondiale, l’Union Européenne, la BAD

2-Ministre COME Hassan, en charge du Commerce et de l’Industrie

COME Hassan, en charge du Commerce et de l’Industrie

Dans le cadre de l’objectif global poursuivi par le Ministère du Commerce et de l’Industrie qui consiste à contribuer à la création des conditions de la relance du secteur productif, à la création d’emplois et à la poursuite des Objectifs de Développement Durable (ODD), le Ministre COME Hassan, a réussi à faire accéder la RCA à la Coordination des Pays les Moins Avancés(PMA) depuis qu’il est membre de l’OMC. C’est ainsi qu’un grand Forum des Investisseurs a été organisé du 8 au 9 novembre 2017 où plus de 200 investisseurs nationaux et internationaux ont pris part.

Dès sa prise de fonction, le Ministre COME Hassan, s’est évertué a doté très rapidement la République Centrafricaine d’un Code de Commerce qui va dorénavant constituer un cadre juridique pour les investisseurs et partenaires dans le domaine du commerce. Aussi, dans le cadre du RCPCA, le Ministre COME Hassan, a fait venir récemment à Bangui une mission de la délégation du Centre du Commerce International (CCI) qui a séjourné du 26 février au 2 mars 2018. Il faudrait ajouter à tout ceci, sa promotion au terme du premier Sommet Africain pour la paix Universelle qui s’est tenu à Dakar au Sénégal.

  1. COME Hassan a été parmi les quelques personnalités qui ont reçu un certificat international et une médaille pour la paix universelle. Du coup, ces distinctions honorifiques lui confèrent le titre d’Ambassadeur de la paix en Centrafrique.

Suite à sa lettre de mission reçue auprès du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Ministre du Commerce et de l’Industrie a, en très peu du temps fait plusieurs grandes réalisations entre autres, l’appui au renforcement du Cadre Mixte de Concertation et d’Amélioration des Affaires (CMCAA) par la formation des Experts et le transfert du siège dans les locaux réhabilités de la CCIMA ; l’appui à la redynamisation des structures de formation et d’encadrement du secteur privé par la mise en place d’un système financière adapté (logiciel TOMPRO et Manuel de procédure) avec l’appui de la BAD et les programmes PRMN et PIQAC sont mis en place et actuellement ces outils de travail sont quasiment opérationnels ; la finalisation de l’étude sur Fonds National de Garantie et d’Investissement sans oublier les projets de lois sur la normalisation et la métrologie qui sont déjà élaborés et transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption. Il faudrait signaler de passage un autre projet de loi portant création du Fonds National du Développement du Commerce et de l’Industrie(FNDCI). En bref, beaucoup de projets ont été réalisés par l’actuel Chef du Département du Commerce et de l’Industrie entre autres, la reprise des activités avec le Cadre Intégré Renforcé, l’appui par le Centre du Commerce International, la désignation à travers le Ministre pour la présidence des Pays les Moins Avancés au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce. Aussi, une salle de métrologie a été installée pour des questions de normes. Par ailleurs, les négociations en vue de la relance des travaux de la cimenterie de NZila avancent pour l’instant très bien ce qui augure la reprise des activités sur ce site dans les mois à venir.

3-Ministre Flavien MBATA, en charge de la Justice et des Droits de l’homme

Flavien MBATA, en charge de la Justice et des Droits de l’homme

Ce membre du Gouvernement a pesé de tout son poids pour que la République Centrafricaine reste attaché aux principes et valeurs de la Charte des nations Unies en appliquant à la lettre le mot d’ordre du Chef de l’Etat Faustin Archange TOUADERA qui est  « impunité zéro ». C’est ainsi que très vitre le Ministre MBATA a retroussé les manches pour faire en sorte que  la Cour Pénale Spéciale puisse se constituer afin de garantir le mot d’ordre de l’impunité zéro. Aussi, le membre du Gouvernement s’est impliqué personnellement dans la relance des activités de la Cour criminelle où la première s’est déroulée durant les mois de Janvier et février dernier 2018 après plusieurs années d’interruption et qui a vu la condamnation avec de lourdes peines de prison ferme de plusieurs criminels de grands chemins entre autres, le général autoproclamé Andjilo du groupe armé Anti balaka et le mercenaire TIDIANI des ex-séléka.

Sur le plan des Droits de l’Homme, le Ministre MBATA a beaucoup œuvré et obtenu des résultats concrets entre autres, la promulgation de loi portant création de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales ; l’opérationnalisation de l’Unité Mixte d’Intervention Rapide pour la Protection des femmes et des filles (UMIRR) et la mise en œuvre d’un processus pour améliorer les conditions de détention des prisonniers et le fonctionnement de l’administration pénitentiaire notamment par la réhabilitation et l’assainissement des prisons.

4- Ministre Gaby- Francky LEFFA, en charge de l’Urbanisme de la Ville et de l’Habitat

Gaby- Francky LEFFA, en charge de l’Urbanisme de la Ville et de l’Habitat

Ce membre du Gouvernement très actif, vient de participer au Sommet Mondial de l’Habitat qui s’est tenu en Malaisie où il a défendu avec brio les projets de la RCA qui ont d’ailleurs été adoptés par les participants. A l’heure actuelle le Ministre LEFFA est en train d’initier avec le concours de ses collaborateurs, un code juridique pour pallier aux multiples cas de vente illicite des propriétés terriennes. Il a en outre doté la RCA des outils de mécanismes fonciers.

Ajouter à ceci l’élaboration et la mise en œuvre des plans d’aménagement y compris des équipements collectifs de proximité tels que les centres de santé, les écoles, les marchés, les brigades de gendarmeries et de police ainsi que les terrains de sports, les espaces de loisirs.

Aussi, il faut mettre à l’actif de ce membre du Gouvernement des

grandes réalisations palpables dans la ville de Bangui et ses environs notamment, la construction d’un hangar sur le Monument BOGANDA à Bangui, la réhabilitation du mausolée du feu Président Barthélémy BOGANDA au village BOBANGUI, la réhabilitation du Building Administratif réhabilité après plus de quinze années d’abandon en ruine, la construction des 100 Logements sociaux à Sakaï qui a valu au  M. LEFFA une note de satisfécit suite à l’évaluation des partenaires financiers marocains de ce projet et les logements sociaux du village SAKPA situé à 16 Km de Bangui, sur la route de Mbaïki sans oublier les travaux de réhabilitation des bâtiments de la Cité Christophe qui sont en cour. Et il faudrait ajouter à tout ceci, le plus gros et important projet dont ce membre du Gouvernement est présentement dessus et consiste à transformer le quartier Lakouanga qui jouxte le Centre-ville, en quartier répondant aux internationales des villes modernes à travers des habitations privées construites sous l’architecture des immeubles.

Le Ministre LEFFA a fait de son cheval de batail la stricte règlementation de vente des bâtiments et parcelles administratifs qui faisaient dans le passé l’objet des ventes anarchiques et  illicites par des personnalités véreux de l’Etat.

5- Ministre MBOLI FATRANE, en charge des Mines, de l’Energie et de la Géologie

MBOLIFATRANE, en charge des Mines, de l’Energie et de la Géologie

Ce membre du Gouvernement a œuvré d’arrache-pied pour que le secteur minier puisse reprendre sa place de leader dans l’économie nationale. Ainsi dans le domaine des Mines, très vite, le Ministre MBOLIFATRANE a réussi l’extension de la zone conforme dans le Sud-ouest pour la levée de la suspension sur l’exportation des diamants bruts centrafricains et le Département a attribué  39 Titres miniers dont 7 permis de recherches pour une superficie totale de 3500Km2 qui ont généré 36.000.000 F CFA de droit d’attribution et taxes. Vingt-sept (27) Permis d’Exploitation Artisanale et Semi-Mécanisée pour une superficie de 2615 Km2 qui ont généré 82.880.000 F CFA de droit d’attribution et taxes ainsi que 5 Autorisation de Reconnaissance Minière pour une superficie de 16.648 Km2 qui ont généré 3.000.000 F CFA.

Dans le cadre de l’amélioration de la commercialisation le Département des Mines après un travail de mise à jour de la liste des agents collecteurs, a fini par retenir un nombre de 290 Collecteurs agréés dont le montant de la patente s’élève à 165.810.000 F CFA. Aussi, deux bureaux d’achat ont reçu l’agrément ce qui leur a permis d’exporter 64.000 carats sur les 84.900 stockés depuis 2013 à 2016.

Dans le domaine du pétrole des avancées significatives sont enregistrées. Il s’agit entre autres, des actions de renforcement des capacités à travers la formation de 10 Cadres du Ministère des Mines dans le domaine du pétrole en Chine, la formation d’un Cadre en Economie pétrolière en Chine et la formation de tout le personnel du Département en anglais, Excel, Access et Système d’information géographique (SIG).

6- La Ministre Virginie BAÏKOUA, en charge de l’Action Humanitaire et de la Réconciliation nationale

Virginie BAÏKOUA, en charge de l’Action Humanitaire et de la Réconciliation nationale

Dès son arrivée au Gouvernement, elle s’est attelée à réunir les conditions du retour des dizaines de ses compatriotes qui vivaient depuis plusieurs années sur les différents sites des déplacés à Bangui et ses environs. Madame MBAÏKOUA fait partie de ces rares membres du Gouvernement qui ont eu ce courage de faire le déplacement à l’intérieur du pays dans les zones sous occupations des groupes armés pour toucher du doit les réalités des conditions de vie de leurs compatriotes qui vivent dans ces arrière-pays. Elle a fait partie de ces rares Ministres qui disposent de cette capacité de mobiliser les financements et autres appuis en vivres auprès des partenaires. Ainsi elle est la première personnalité à réhabiliter le bâtiment qui abrite le Ministère qui abrite le Département de l’Action Humanitaire. Mme Virginie BAÏKOUA a reçu le Trophée d’Excellence BAMARA et elle a été nominée meilleure Ministre de l’année 2017 par nos confrères du RJDH. Aussi, grâce l’efficacité de cette dame, la loi promotion du Genre après la loi Bagayassi.

7-Le Ministre Honoré FEÏZOURE, en charge de l’Agriculture et du Développement Rural

Honoré FEÏZOURE, en charge de l’Agriculture et du Développement Rural

D’Importantes réalisations ont été faites en très peu de temps au sein de Département en charge de l’Agriculture et du Développement rural sous la conduite du Ministre FEÏZOURE et ce, sur plusieurs plans entre autres, stratégique, institutionnel et opérationnel.

Ainsi, si l’on prend le cas du plan opérationnel, le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural a produit des résultats marqués entre autres par l’information et la sensibilisation des populations locales sur les programmes régionaux de développement agricole (2016-2018) et le Cadre institutionnel de Pilotage, de Coordination et de Suivi-Evaluation des Programmes et Projets ; la sensibilisation des acteurs locaux sur le projet de restructuration de la Chambre d’Agriculture validé par le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural.

A cet effet, 72 600 ménages ont reçu des appuis en kits pour la campagne vivrière entre février et septembre 2017 ; 38 000 ménages pour la campagne maraîchère à partir d’octobre 2017 ; 4 000 ménages pour l’appui à la relance du petit élevage (volailles, petits ruminants, porcins) ; 1 000 ménages pour l’appui à la relance des activités de la pisciculture et de la pêche ; et 15 foires aux semences et outils agricoles ont été organisées pour environs 11 000 ménages.

Pour cette campagne, au total 14 159,5 hectares ont été semés dont 7 664 hectares dans l’Ouham (Bossangoa), 2 665,5 hectares dans l’Ouham-Pendé (Paoua) et 3 830 hectares dans la Kémo. Les productions attendues sont respectivement : 3 500 tonnes de coton graine, soit 1 400 tonnes de coton fibre pour l’Ouham ; 800 tonnes de coton graine, soit un équivalant fibre de 328 tonnes pour l’Ouham-Pendé ; et 1 800 tonnes de coton graine, soit environ 738 tonnes de fibre pour la Kémo.

Dans le cadre de la réinsertion socioéconomique des jeunes vulnérables affectés par les conflits, 3 000 ex-combattants pris en charge pour leur insertion dans le secteur agricole.

Sur le plan stratégique, le Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural a accordé 19 Audiences à des Partenaires Techniques et Financiers dont la France à travers GEOCOTON, le FIDA dans le cadre d’un nouveau projet de Relance Agropastorale dans les Savanes, le Groupe Indien dans la filière agroalimentaire, l’Agence Française de Développement, la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, la Mission Panafricaine et la MUNISCA.

Sur le plan institutionnel, les réformes institutionnelles entreprises en 2016 se sont poursuivies à travers la révision des statuts de l’Agence Centrafricaine de Développement Agricole (ACDA) et de l’Office de Réglementation de la Commercialisation et du Contrôle du Conditionnement des Produits Agricoles (ORCCPA) ; l’adoption des statuts révisés de l’ACDA et de l’ORCCPA par le Conseil des Ministres ; l’adoption des statuts de l’Office National de Matériel Agropastoral (ONMAP) ; la relecture des projets de Loi portant respectivement Code Foncier Agricole et Pastoral et sur les Organisations Professionnelles Agricoles et Rurales. Les deux derniers textes de Loi ont été examinés par le Conseil Economique et Social avec avis favorable et transmis à l’Assemblée Nationale. L’adoption de ces textes et leur application permettront d’une part la bonne gouvernance du secteur et, d’autre part, d’améliorer le fonctionnement des organisations professionnelles agricoles et rurales.

 

Avec l’appui financier du Fonds International de Développement Agricole (FIDA) et de l’Union Européenne, une étude diagnostique institutionnelle de l’Institut Centrafricain de Recherche Agronomique (ICRA), de l’ACDA, de l’Agence National de Développement de l’Elevage (ANDE) et de la Chambre d’Agriculture a été réalisée.

L’étude a débouché sur un plan de renforcement des capacités de ces institutions publiques dont la mise en œuvre permettra d’améliorer la qualité des services fournis aux producteurs.

8-Ministre Henri Marie DONDRA,  en charge des Finances et du Budget

Henri Marie DONDRA,  en charge des Finances et du Budget

D’emblée, il y’a lieu préciser que sous l’impulsion du Ministre DONDRA, le Département des Finances a très vite amorcé des reformes dans le domaine de la parafiscalité. Il s’agit entre autres, du recouvrement des recettes qui échappent aux contrôles de  l’administration financière de l’Etat Centrafricain notamment, les taxes aéroportuaires. Désormais le principe unique des menus recettes est la règle du jeu. Des Agents Comptable du Trésor sont affectés dans les régies pour faciliter le recouvrement de ces recettes qui jadis n’étaient pas sous contrôle de l’Etat. A l’actif du Ministre DONDRA, se trouve également l’apurement des arriérés de salaires des fonctionnaires.

Ainsi, sur le plan de la mobilisation des recettes publiques, les réformes ont induit un accroissement des recettes intérieures en cash de 77 milliards trois cent millions de FCFA en 2016 et de 86 milliards six cent millions de FCFA en 2017, alors qu’elles n’étaient que de 59 milliards deux cent millions de FCFA en 2015.

S’agissant de la mobilisation des ressources extérieures, plusieurs accords ont été signés avec les partenaires techniques et financiers devant permettre une mobilisation accrue des appuis budgétaires pour des actions prioritaires nécessaires à la relance de la croissance économique.

Ainsi, nous avons négocié et obtenu de la Banque Mondiale, dans le cadre du projet PURSEP, 30 millions de dollars américains soient environ 15 milliards de FCFA, entièrement consommés en 2016 et 10 millions de Dollars américains, soit environ 5 milliards de FCFA en 2017.
De même, dans le cadre de son appui programmatique dédié à la consolidation de l’Etat au titre des exercices 2016-2017, le Gouvernement a bénéficié d’un appui budgétaire de 20 millions de Dollars américains, soit environ 10 milliards de FCFA accordé par la Banque Mondiale, décaissés en 2016.

Des négociations sont en cours pour le décaissement de 25 millions de Dollars américains, soit environ 12 milliards 500 millions de FCFA.

Avec le Fonds Monétaire International, un appui de 19 milliards de FCFA a été octroyé en 2016 pour le soutien à la balance des paiements en environ 20 milliards de FCFA en 2017 pour la stabilisation des finances publiques.

La Banque Africaine de Développement a octroyé un appui budgétaire de 8 milliards 800 millions de FCFA en 2017 sous forme de prêt concessionnel. Les négociations de la deuxième phase sont bouclées et devraient induire un décaissement d’environ 5 milliards 500 millions de FCFA dans les jours à venir.

L’Union Européenne, pour sa part a décaissé au titre de l’appui budgétaire environ 14 milliards de FCFA en 2016. Elle a une fois de plus, accordé un appui budgétaire couvrant les exercices 2017 et 2019 pour un montant global de 60 millions d’Euros dont 20 millions déjà décaissés eu titre de l’année 2017.
Pour clore ce chapitre, la Coopération Française a octroyé un appui budgétaire ciblé d’un montant de six (6) milliards 600 millions de FCFA à travers le paiement de salaires au titre de l’année 2017.

Ces appuis budgétaires, ajoutés aux ressources internes mobilisées ont permis le règlement des dépenses à hauteur de 134 milliards de FCFA en 2016 et provisoirement à 156 milliards 500 millions de FCFA en 2017.

Aussi, un stock de 60 milliards de FCFA de dette publique a été réglé, en raison de 32 milliards en 2016 et 28 milliards en 2017.

Ces règlements ont renforcé la crédibilité de l’Etat vis-à-vis de ses créanciers d’autant que l’Etat vient de bénéficier d’un allègement de sa dette vis-à-vis de la Chine de 17 milliards de FCFA.

L’impact de l’exécution budgétaire sur le plan social s’est concrétisé par le paiement à terme échu des salaires, des bourses et pensions.

Le paiement régulier des salaires a permis à tous les fonctionnaires et agents de l’Etat d’exercer leurs activités dans des meilleures conditions et surtout d’éviter l’érosion de leur pouvoir d’achat.

S’agissant des pensions, les arriérés antérieurs à 2016 évalués à 11 milliards de FCFA ont été totalement apurés et 5 milliards de FCFA ont été payés en 2017.

Il faudrait signaler aussi

Il y’a aussi le projet du Code de la transparence et de la bonne Gouvernance qui est encore sur la table de l’Assemblée Nationale ainsi que le projet de Loi de Règlement qui est une première en République Centrafricaine.

 

9- Ministre Youssoufa Yerima MANDJO, en charge de l’Elevage et de la Santé Animale

Youssoufa Yerima MANDJO, en charge de l’Elevage et de la Santé Animale

Le Département d’Elevage et de la Santé Animale sous la responsabilité du Ministre Youssoufa Yérima MANDJO, est un exemple exceptionnel de la cohésion sociale à travers 5000 Eleveurs réfugiés hors du territoire à cause de la crise qui sont rentrés au bercail

Selon les données de sources officielles du Ministère de l’Elevage et de la Santé animale, environ cinq mille (5000) Eleveurs centrafricains qui avaient fui le territoire national pour se réfugier dans les pays voisins à cause de la crise intercommunautaire, sont rentrés et ceux-ci vaquent librement à leurs activités traditionnelles.

Le document du Ministère de l’Elevage qui nous a été produit fait mention de ce que, plus de 2000 Eleveurs centrafricains sont rentrés du Cameroun et se retrouvent à l’Ouest du pays. De même, entre 1500 et 2500 éleveurs sont rentrés du Tchad et se sont installés dans l’Ouham-Péndé et l’Ouham  notamment dans les localités de Paoua, Kabo, Bossangoa, Markounda, Benzambé, etc.

Il est également signalé que d’autres éleveurs déplacés sont présentement enregistrés dans les villes de Sibut, Damara, Ndélé, Njoukou et Koui. Ainsi, dans le cadre de la cohésion sociale et du vivre ensemble, les autorités nationales ont créé des comités de paix à Bangassou, Berbérati, Gamboula, Bossangoa, etc. avec l’appui de la  MINUSCA, les ONG ACTED, CRS, IRAM et l’ONG Nationale MARCA.

Ainsi, par rapport au recensement des éleveurs et de leur bétail, les Directeurs Régionaux du Département en charge de l’Elevage et de la Santé animale, les Autorités locales et les chefferies traditionnelles ont entamé depuis un certain temps cette activité qui se poursuit encore de nos jours.

Toutes fois les données de cette activité de recensement à la fin de l’année 2017 font état de  235 Eleveurs recensés à  Gamboula. Ces éleveurs sont accompagnés de 4545 personnes membre de leurs familles et détiennent 6.889 têtes de bovins. Toujours en fin 2017, 120 Eleveurs ont été recensés à Bossangoa (Markounda), pour 550 bovins; 14 Eleveurs à Niem-Yeléwa possédant  560 bovins ont été identifiés et 07 Eleveurs à Baboua propriétaires de 91 bovins ont été recensés.

Au total 376 éleveurs ont été recensés en 2017 dans 3 Préfectures  pour un effectif de 8.090 bovins et cette activité se poursuit en cette année 2018.

Il faudrait noter que les éleveurs retournés sont plus nombreux, mais le recensement progresse lentement selon les dires des Responsables du Ministère de l’Elevage et de la Santé animale.

Par ailleurs, en matière de protection sanitaire du cheptel, les campagnes de vaccinations contre la Péripneumonie Contagieuse des Bovidés (PPCB), la Peste des Petits Ruminants (PPR), ont été exécutées et les résultats en 2017 sont en progrès par rapport à 2016

137.921 bovins immunisés contre la PPCB  en 2016  et 954.102  en 2017.

137.921 caprins/ ovins ont été vaccinés contre la PPR en 2016 et 386.921 en  2017 selon les données officielles disponibles au Département de l’Elevage comme l’indique la cartographie vaccinale en fax simulé.

Ce qu’il y’a lieu d’ajouter c’est que grâce à son expérience avérée dans son domaine, il a réussi a mettre sur pied une politique véritable qui a permis le bon fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement de la viande bovine qui est l’aliment le plus consommé au plan national des Centrafricains.  Il a par ailleurs mobilisé des financements pour le relèvement du secteur de l’élevage. Ses multiples actions porteuses sont fondées sur son aptitude d’homme de terrain à l’exemple de son implication dans la résolution de multiples tensions dans la gestion des entreprises des abattoirs. Aussi, il a créé des conditions propices pour le ravitaillement à bétail de Bangui la capitale et des autres villes d’arrière-pays

10-Ministre Théodore JOUSSO, en charge des Transports et de l’Aviation Civile

Théodore JOUSSO, en charge des Transports et de l’Aviation Civile

Il ne fait aucun doute que M. JOUSSO est celui-là qui a assaini le paysage du secteur des Transports et de l’Aviation civile qui, faudrait-il le rappeler,  est un secteur clé pour le désenclavement du pays. Pour preuve les Transporteurs nationaux et étrangers qui desservent la RCA à partir du port de Douala au Cameroun exercent depuis deux ans leurs activités dans des conditions très satisfaisantes ce qui profite énormément à l’économie nationale. Il en de même pour le secteur de l’aviation où de nouvelles compagnies aériennes ont décidé de desservir la RCA, puisqu’elles se sont rendues compte des opportunités qu’offre ce pays dans le domaine du transport aérien. Aussi, le Ministre JOUSSO en bon connaisseur du secteur de l’aviation civile a réussi a décroché le financement de la clôture de l’aéroport Bangui M’poko qui est resté pendant plus de 50 ans sans clôture depuis sa création. .

La Rédaction du Journal en ligne tient à remercier très sincèrement les Membre du Gouvernement et leurs collaborateurs qui ont bien voulu coopérer pour la réalisation de cet album de l’an 2 du Président Touadera.

Aussi, nous regrettons la rétention d’information de certains Chefs de Départements ministériels et leurs collaborateurs’ à l’exemple du  Ministère des Transports et de l’Aviation Civile qui, bien que retenu  sur les critères objectifs pour cet album des acteurs du succès de Touadera, n’ont guère voulu communiquer avec la rédaction du journal Le POTENTIEL. Notre rédaction reste toutefois disposée pour compléments d’informations de cet album.

Ibn Changouma, 

 

 

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