Centrafrique : Le jeune Sportif et Artiste Musicien, Stéphane ZELOU persiste et signe au sujet du développement de l’art musical centrafricain

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Bangui, le 05 mars 18

Le Jeune compatriote Stéphane ZELOU

 Le Jeune compatriote Stéphane ZELOU  a passé plusieurs années à l’extérieur. Il a fait ses preuves dans certaines disciplines sportives dont notamment TAEKWONDO avant de s’investir dans le domaine artistique et musical. De retour au pays, il livre ses impressions et éclaire la lanterne du public sur le processus de la croissance du potentiel centrafricain en ce qui concerne l’art musical.   

 Le Potentiel  (LP): Bonjour M. Stéphane ZELOU ! Auriez-vous l’amabilité de vous-présenter brièvement à nos lecteurs ?

Stéphane ZELOU (SZ) : Je m’appelle Stéphane ZELOU, je suis d’origine centrafricaine et je me suis rendu en France en 2004 et cela fait exactement 14 années que je vis en France. Mais cependant, je tiens à préciser qu’avant de partir en France,  j’étais  membre de la Fédération sportive de TAEKWONDO, mais plus particulièrement de la discipline sportive « FULL CONTACT » et j’ai été le poulain de mon Maitre Justin Blaise HOULANDJI grâce à qui, j’ai été intégré dans l’équipe de TAEKWODO. Partant de ce constat, j’ai participé a plusieurs  compétitions dans cette discipline sportive et une fois installé en France, j’ai pratiqué pendant  deux (2) années consécutives la discipline sportive TAEKWODO et  j’ai été également plusieurs fois Champion dans cette filière sportive. Mais après, je me suis reconverti dans la musique et présentement, je suis un Artiste Musicien dans le domaine musical, entre autres Meringué, Pop urbaine.

LP : Parlez-nous de votre parcours sportif en RCA ?

SZ : Ce qu’il faut savoir, j’ai commencé mon parcours sportif dans mon pays, la Centrafrique par la discipline sportive ‘’FULL CONTACT’’ et j’ai pratiqué cette discipline pendant trois  (3) années successives. Mais après, par manque de compétions sportives, je me suis désintéressé de ‘’FULL CONTACT’’ et  je me suis orienté vers le ‘’TAEKWODO’’. Pourquoi ? Parce que  je suis un combattant, je voulais beaucoup de combats pour pouvoir m’améliorer dans cette discipline. C’est ainsi que j’ai commencé par TAEKWODO à la Maison des Jeunes de Castors et après plusieurs années grâce à mon Maître HOULANDJI, j’ai été intégré dans l’Equipe Nationale.

LP : Pourquoi avez-vous quitté le monde du sport pour celui de la Musique ?

SZ : Ce qui m’a séduit dans la musique, c’est en fait, les soins, les styles, les mouvements et je me souviens de l’époque quand  j’étais encore au Lycée,  la musique était pour moi un stimulant et j’ai fini par l’adopter et j’ai été même un Chanteur compositeur et à un moment donné, j’étais devenu mon propre Producteur et ce n’est qu’après que des producteurs ce sont intéressés à moi. Mais toutefois, pour l’instant, je viens d’avoir un producteur  et c’est avec celui-ci  que nous travaillons actuellement en France.

LP : Quelle est la corrélation entre l’Art français et l’Art africain ?

SZ : De nos jours, la musique africaine commence à prendre de l’ampleur, notamment en France et en Europe. On note cependant que des musiciens africains font des prouesses tangibles  en France. Nous pouvons citer le cas du musicien de la RD-Congo FALLY EPUPA, et tant d’autres comme les Nigérians.

LP : En quoi  la musique  peut contribuer au développement de la RCA ?

SZ : Il faut savoir que grâce à l’internet, notre époque contemporaine n’a plus de barrière et la musique touche une multitude d’individus  et des messages qui y  sont véhiculés transforment  un peuple, une nation. D’une manière générale ce que l’on peut retenir est que,  la musique peut contribuer de plusieurs  façons au développement  d’une nation.

LP: Comment comptez-vous appuyer le monde artistique centrafricain à s’épanouir ?

SZ : Je disais tout à l’heure que je suis parti en France et j’ai vécu 14 années dans ce pays  et je suis revenu il n’y a pas de cela longtemps. Pour votre gouverne, j’ai vu des choses et je compte apporter un peu beaucoup plus à mes compatriotes qui sont restés ici au pays afin qu’à l’issue de la crise, la cohésion sociale s’installe effectivement dans le pays. Pour cela, il nous faut un studio d’enregistrement à Bangui, parce qu’on ne fait pas la musique pour soi-même, c’est pour tout le monde et en France la musique centrafricaine devait faire l’objet de publicité. D’ailleurs, j’ai parlé déjà d’OZAGUIN et d’autres…

LP : M. Stéphane ZELOU, je vous remercie

Interview réalisée par Cosmos

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