Centrafrique : La République en danger des députés, ministres, et conseillers à la Présidence complotent contre le Gouvernement

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Bangui, le 19 mars 2018

Les Ministres Herbert Gotran DJONO HABA en Charge de l’Energie, LISSANE MOKOVE, des Eaux et forêts, Aroun Blaise NABIA, de la Modernisation de la Fonction Publique, tous issus des groupes armés Séléka ainsi que le Conseiller à la Présidence OUSMANE MAHAMAT OUSMANE et les Députés Abdou KARIM MECKASSOUA, actuel Président de l’Assemblée Nationale et son doungourou le député Aurélien Simplice ZINGAS sont décidés de mettre en difficultés le Gouvernement pour qu’au finish, ceux-ci parviennent à destituer le Gouvernement et imposent au Chef de l’Etat un Premier Ministre de leur choix.

En effet, ces fossoyeurs de la République, s’étaient empressés à se retrouver au domicile du Ministre DJONO aux 17 Villas en face des 200 Villas juste après le cuisant échec que leur camp venait de subir aux élections du renouvellement du bureau de l’Assemblée Nationale. C’est de là qu’ils ont juré sur le coran de tout faire pour mettre le Gouvernement en difficultés à travers plusieurs actions politiciennes très bien réfléchies et qui ne doivent souffrir d’aucun obstacle.

Selon plusieurs sources concordantes, les perdants de la course aux postes juteux de l’Assemblée nationale n’arrivent pas à digérer leur défaite c’est ainsi qu’ils se retrouvent régulièrement au tour du vin et du whisky pour cogiter un nouveau plan de guerre parlementaire qui vise un seul but qui est celui de compromettre totalement la démarche et les actions politiques du Chef de l’Etat.

Ces sources indiquent que le plan machiavélique des parlementaires et leurs alliés membres du Gouvernement et conseillers à la Présidence de la République opposés au régime Touadéra dont ils sont pourtant membres, consisterait dans un premier temps à mobiliser et convaincre les 3 /4 des députés avec des moyens conséquents dont l’on peut citer entre autres, les billets de banque et les promesses en matériels pour les utiliser à des fins hautement politiques au niveau du Parlement.

Les mêmes sources précisent que l’étape suivante de ce fameux plan serait à destituer le Chef du Gouvernement par une motion de censure et du coup imposer un nouveau Premier Ministre pour composer une nouvelle équipe gouvernementale acquise à leur pour conduire les affaires de l’Etat.

Enfin, le dernier scénario qui est arrêté par ces ennemis de la nation centrafricaine viserait le blocus du Programme de Gouvernement par un rejet que la majorité des élus du peuple réserveraient au terme de la séance de la présentation de la Politique du Gouvernement par un nouveau Premier Ministre qui ne serait pas issu de leur camp. Ceci obligerait donc le Chef de l’Etat à se plier à leurs exigences en nommant contre son propre gré un Premier Ministre du camp de ces éternels insatisfaits.

Alors que l’on pensait que la bataille politique qui opposait le Camp Mékassoua et celui de la Majorité présidentielle avait pris fin le vendredi 9 mars avec le vote du renouvellement du bureau de l’Assemblée Nationale, voilà qu’une autre bataille et non la moindre s’annonce encore avec de grands risques pour basculer de nouveau le pays dans le chaos.

En attendant le peuple centrafricain qui est sur ses gardes, est déjà au courant de toutes les manœuvres politiciennes qui sont entretenues et alimentées au quotidien par ces ennemis de la république que ce peuple connaît déjà leur identité et il les attend au tournant.

Dossier à suivre de très près…

Jacques Kossingou,

 

 

 

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