Bangui, le 29 janvier 18
Selon des informations dignes de foi, un document signé des Enfants du défunt Empereur Jean Bédel Bokassa 1er faisant état de ce que ceux-ci exigeraient le paiement de l’occupation du site de Bérengo qui à l’époque du vivant de leur père avait servi comme trône de la Cour Impériale. Et ce document qui est déjà en circulation dans certains milieux, suscite déjà des interrogations car certains compatriotes se demandent si le site de Bérengo est un patrimoine de l’Etat centrafricain ou il appartient à la seule famille Bokassa.
En effet, il est de coutume en Centrafrique que certains compatriotes confondent les biens de l’Etat aux biens privés et ce par simple ignorance de la notion de ce que l’on appelle propriété ou domaine de l’Etat. D’abord, ce que l’on doit savoir c’est ce fait que la loi centrafricaine dispose que la terre ou tout domaine terrien national appartient à l’Etat en d’autres termes l’étendu du territoire national appartient à l’Etat. Ceci veut signifie, clairement que même si un particulier qui a investit plusieurs milliards sur une parcelle qu’il a acquis légalement avec un titre foncier, peut se voir du jour au lendemain, être dépossédé de cette propriété pour des raisons d’utilité publique pour construire par exemple un hôpital ou encore une école. Et c’est le cas pour les différentes habitations privées et autres infrastructures immobilières qui se trouvaient sur le site du stade 20 mille places dont l’Etat avait décidé purement et simplement de les détruire afin de permettre la construction dudit stade avec la bénédiction des partenaires chinois.
Cependant, avec le site de Bérengo, nous ne sommes pas dans le même cas de figure que celui du stade 20.000 places, car Bérengo est un patrimoine de l’Etat centrafricain pour deux raisons plus simples. La première raison de l’entière appartenance de Bérengo à L’Etat c’est le fait que ce site avait servi de Cour Impériale en d’autres termes de Palais de la Renaissance qui sert du siège de la présidence de la République. Etant donné que Bokossa allait être couronné Empereur, il avait construit cette Cour de Bérengo et ce, sur les fonds de l’Etat. Ce qui veut dire clairement que le site de Bérengo est l’un des patrimoines de l’Etat Centrafricain. Deuxième raison la plus fondamentale c’est l’aérodrome de Bérengo. Pour la gouverne de tous, il est reconnu mondialement qu’aucun individu ne peut se prévaloir la construction d’un aéroport ou aérodrome privé. Donc il apparait d’une manière claire que l’aérodrome de Bérengo appartient à l’Etat centrafricain qui l’a construit conformément aux normes internationales qui règlementent les infrastructures aéroportuaires dans le monde. Malgré cette situation, comment admettre qu’en dépit de cette ténébreuse affaire, un fils Bokassa est encore maintenu au gouvernement en place qui s’attèle à l’heure actuelle de sortir le pays de l’ornière ?
Et pour clore ce dossier, il serait souhaitable que les Enfants Bokassa se rapprochent des services compétents de l’Etat qui avaient géré le dossier de rétrocession des biens de leur père pour savoir ce qui leur revient de droit.
Dossier à suivre !!!
Le Potentiel Centrafricain,
