Centrafrique : Dolégélé se renie en accusant Touadéra d’avoir orchestré un coup d’Etat en Guinée Equatoriale

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Bangui, le 22 janv. 18

Un faux débat qui ne dit pas son nom. Doléguélé accuse son challenger Touadéréa d’avoir orchestré un coup d’Etat en Guinée Equatoriale juste pour voiler ses intentions de coup d’Etat en Centrafrique et contre le président Touadéra.

Décidément, les apprentis hommes politiques de Centrafrique ne font que ce qui va à l’encontre des intérêts généraux du peuple. Au lieu de contribuer efficacement et réellement à la reconstruction du pays, c’est plutôt le souci du fauteuil présidentiel qu’ils ne méritent pas et ce pourquoi ils l’ont démocratiquement perdu parce que le peuple Centrafricain ne les estime pas en mesure de les diriger qu’ils sont en train de coasser en égratignant leur chapelet d’injure conte celui que le peuple a démocratiquement porté sur les règnes. Que veut exactement Anicet Georges Doleguélé ? Cherche-t-il à se rattraper aujourd’hui alors que les arriérés qu’il a sciemment orchestré alors qu’il était PM sous feu Président Patassé ?

« Le chef de file de l’opposition, Anicet Georges Dologuelé doute de la sincérité de Faustin Archange Touadera à faire la lumière sur l’implication de ses proches dans le putsch manqué contre le président Obiang Nguema. Il l’a dit dans une interview qu’il a accordée au RJDH ce 18 janvier 2018 ».  

Voici ce que nous avons retenu d’une dépêche et qui nous amène à nous poser une série de questions qui resteront, bien entendu sans trop de réponses claires. D’abord au nom de quelle opposition AGD se proclame Chef de file ? S’agit-il de s’accaparer de ce qui n’existe pas en Centrafrique ? Alors puisque cette opposition n’existe pas au jour d’aujourd’hui, pourquoi s’giter à la manière d’un ouragan qui balaie tout sans se soucier de la fébrilité de certaine situation ?

Dologuélé aurait-il trompé la vigilance du peuple Centrafricain lorsqu’il téléphonait au président Touadéra nouvellement élu pour reconnaitre son éclatante victoire ? Qu’est-ce qu’i avait derrière la tête quand il s’avouait vaincu par le président Touadéra ?

La réaction de Doléguélé en répondant à nos confrères de RJDH laisse à désirer quant à sa réelle volonté d’aider à la reconstruction du pays. Pourquoi mêler Touadéra à un truc qui ne le concerne ni de près ni de loin ? Même les groupes armé qui sont d’ailleurs soutenus par Doléguélé lui-même et ses sbires pour nuire au régime actuel et plus particulièrement à Touadéra, sont-ils vraiment maîtrisés et contrôles par ceux-là qui les ont recruté à l’exemple de Doléguélé qui continue à les entretenir et les instrumentaliser conte le président Toaudéra ?

Il y a eu, il y a et i y aura toujours de l’opposition politique. Mais il va falloir que cette opposition soit responsable, c’est-à-dire capable de contribuer à l’établissement du bien être pour ne pas dire du bonheur du peuple au nom de qui l’opposition mène sa lutte politique. La lutte politique, même si c’est vrai que le but est de gagner par des voies démocratiques le pouvoir de l’Etat, n’est pas de détruire ce qui se fait. Comprenons une fois pour toute que c’est facile de détruire mais pas facile de construire.

Monsieur Doléguélé, ne dites pas des choses pour vous soigner le visage mais agissez comme vous le dites ici dans vos réponses à nos confrère du RJDH

RJDH : Vous êtes membre de la Commission Affaires Etrangères à l’Assemblée Nationale, au moment où la population de l’Ouham-Péndé pointe du doigt le Tchad. Qu’est-ce que vous faites pour qu’une solution soit trouvée à ce niveau ?

AGD : Pour les questions au gouvernement, nous avons appris que très bientôt cette commission va avoir lieu et que le ministre des Affaires Etrangères est très avancé dans ces discussions. Je crois que les Tchadiens eux-mêmes sont demandeurs de cela.  « Il faut que nous puissions gérer ensemble » les questions de transhumance. C’est un fait, nous avons du pâturage en abondance, eux ils ont du bétail en abondance. Donc chaque année à la même période, le bétail viendra et naturellement, on n’indique pas les lieux aux bœufs, mais ce sont les troupeaux eux-mêmes qui connaissent le chemin du pâturage.

« Il faut que nous puissions ensemble » organiser cette transhumance qui est annuelle, il faut revenir à la situation où chacune de ces parties bénéficie de cela. Les troupeaux des pays voisins viennent paitre chez nous et l’Etat bénéficie des retombées financières, les populations bénéficient aussi des retombées financières, chacun à sa place en termes de coopération économique dans cette activité du commerce de bétail.

« Il faut que nous puissions gérer ensemble » « Il faut que nous puissions ensemble » Ce sont là des mots qui sortent de votre cœur. Alors que veut dire il faut ? Que veut dire ensemble ? Est-ce ce que vous faites ? Soyons sérieux et patriote.

Affaire à suivre !!!!

Le Potentiel Centrafricain,

1 COMMENTAIRE

  1. Je ne suis pas un pro Dologuele mais dès que quelqu’un critique un pouvoir en place, des sbires de tous genres l’accusent de complot contre l’Etat, c’est ainsi que la RCA s’est retrouvée dans la merde totale….Ngou a goué Lo akô a ba ! Sachons écouter les critiques même des opposants virulents, dont Dologuele est loin d’en faire partie, pour une bonne gouvernance.

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