Centrafrique : Bertrand Arthur PIRI, Des réformes qui font peur aux pilleurs des sociétés et Offices parapublics

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Bangui, le 19 juillet. 18

Arthur PIRI Ministre Contrôleur Général du secteur Para-Public

Ces derniers temps, une salve d’élucubrations s’abattent sur le ministre contrôleur des offices et entreprises parapublics le traitant de tous les noms d’oiseaux. En vérité, aux âmes bien nées la valeur n’attend pas le nombre d’années. De toute cette batterie d’insanités, l’on retiendra que le ministre Arthur PIRI est victime de sa rigueur et de sa loyauté aux principes de la bonne gouvernance. Et face aux grincements et jérémiades des oiseaux de mauvais acabit qui n’ont plus de place dans le cercle fermé de lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques mis en place par le ministre, il est devenu du coup l’homme à abattre. Suivez mon regard !

Il est de notoriété centrafricaine que souvent, les réformistes sont les malvenus une fois que ces derniers prennent le taureau par ses cornes. Le dernier exemple en date est celui du Ministre, contrôleur général du secteur parapublic qui, pour avoir impulsé des réformes audacieuse et combattre vigoureusement les habitudes nébuleuses qui avaient élu domicile dans les comportements et la gestion des sociétés et entreprises de l’Etat est livré par certaines personnes en quête de notoriété par certains média de la place. Qui eut cru ? Aussitôt arrivé aux commande des sociétés  et entreprises du secteur parapublic, ce vaillant fils du pays , nationaliste  pétri a jugé mieux de faire l’état des lieux de toutes les sociétés et entreprises du parapublic pour tirer le levain qu’il faut pour redécoller le pays et le sortir définitivement des mains basses des prédateurs et du marasme économique.

C’est à ce titre qu’on constatera avec brio, la tenue et la réussite de la table ronde des bailleurs et amis de la RCA tenue à Bruxelles et qui a vu la RCA bénéficier des fonds faramineux des mains de la communauté internationale. Avant tout, un coup d’œil sur l’audacieux travail impulsé par le Ministre Arthur PIRI dès son arrivé aux commandes des entreprises et sociétés parapublic.

En effet, héritant d’une situation ou tout ou presque était à refaire pour ne pas dire construire, le Ministre contrôleur a jugé mieux de faire un diagnostic sans complaisance de toutes les entités sous sa coupe pour se rendre à l’évidence de ce qui était et ce qui n’était pas.

Ainsi, ordonnera-t-il une évaluation dont les résultats ont révélé au grand jour des anomalies, irrégularités et faiblesses criardes au niveau des sociétés et entreprises parapubliques. Des anomalies qui logent sur le plan juridique, administratif, matériel financier et même comptable.

AU PLAN JURIDIQUE : il sied de mentionner que le plan OHADA n’était pas encore, à la veille de la prise de fonction du ministre contrôleur PITRI, une réalité tangible comprise et pratiquée par tous au niveau des sociétés et entreprises paraétatiques. Il en est de même pour la loi N°08.011 du 13 février 2008 portant organisation du cadre institutionnel et juridique des entreprises dont l’inobservance des dispositions faisait vraiment un grand défaut. Même les statuts et Accords collectifs des entreprises et offices publics n’était guère visibles.

AU PLAN ADMINISTRATIF, il y ‘avait un manque constaté de plan de carrière ce qui avait donné libre court aux recrutements et licenciements anarchiques dans les offices et entreprises para-étatiques. A cela s’ajoutent les effectifs pléthoriques .Tout cela a été mis en place en un temps extrêmement éclair par le ministre contrôleur PIRI selon au strict suivi des instructions présidentielle et du Premier ministre.

AU PLAN MATERIEL, on constatait un manque de plan prévisionnel de passation des marchés publics donnant lieu à tout un désordre organisé par les destructeurs de la république et des biens de l’Etat qui font la belle de nos jours en s’activant par voie de presse et personne interposées contre le ministre PIRI. Cette situation avait aussi comme conséquence directe sur la qualité des services, la mauvaise qualité qui nécessitait un renouvellement constamment du parc matériel des organisations.

AU PLAN FINANCIER ET COMPTABLE, des sessions budgétaires ne se tenaient pas ou presque dans le délai, des retards dans la production des états financiers, mauvaise tenue des journaux de caisse et de banque etc. après un travail d’artiste professionnel, tout ce désordre constaté çà et là a été corrigé pour mettre sur les rails les sociétés et entreprises paraétatiques et les rendre compétitives pour le Rendez-Vous du donner et du recevoir.

Ce travail titanesque a permis à la RCA, de gagner en confiance et en crédibilité auprès des bailleurs  et partenaires multilatéraux et bilatéraux. L’ensemble de ces mesures courageuses ont permis le redressement du secteur parapublic et lui a permis de redorer le blason de la compétitivité et de la productivité.

En effet, il est du ressort et de la responsabilité du Ministre contrôleur de rappeler à l’ordre des responsables véreux d’entreprises et offices publics .D’instruire et pousser ces responsables à un changement positif de comportement en prenant les bonnes habitudes dans la gestion des entités dont ils les rennes, de bannir la mauvaise gestion et adopter les bonnes pratiques qui appelant la bonne gouvernance. Dans la droite ligne impulsée par l’actuel pouvoir qui a eu le mandat d’essuyer les larmes des centrafricains et relancer l’économie de la RCA, la nation centrafricaine sera reconnaissante pour les générations futures à l’actuel ministre contrôleur pour son sens de patriotisme et le courage qui le caractérisent.

Hervé BINAH, 

Le Potentiel Centrafricain/

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